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Concertos pour piano 2 et 3 Andreas Staier (forte-piano)
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Cote
Médiathèque
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Après
la remise à l'honneur des Nocturnes de John Field, ce sont
à présent ses concertos pour piano qui font l'objet d'une
discographie plus convaincante. Et ce n'est que justice pour
certains d'entre eux, tels les deuxième et troisième qui sont des
petits trésors d'invention mélodique. Tout en avouant ma
préférence pour la version plus classique de Miceal O'Rourke,
parue chez Chandos (DF4629
& DF4637),
je ne pourrais pas ne pas épingler cette nouvelle gravure qui
bouillonne de vitalité. Et, paradoxalement, c'est sans doute là
que j'aurais quelques reproches à adresser : les concertos de Field
ont-ils bien besoin de ces "coups de fouet" qui soulignent
chaque fortissimo et de cette fougue parfois excessive qui dramatise
des pages avant tout écrites pour séduire ? C'est une question d'éclairage
et d'aucuns préféreront cette passion librement exprimée, plus
respectueuse des tourments romantiques de l'âme. La sonorité
particulière du Concerto Köln s'accommode à merveille de cette
option qui souligne, par contraste, la belle sonorité et le moëlleux
d'un piano-forte Broadwood de 1802. Andreas Staier en utilise les
couleurs si savoureuses avec un très grand sens créatif et la
virtuosité qu'on lui connaît. L'inventivité dont font
régulièrement preuve les artistes s'épanouit pleinement dans le
Rondo final du troisième concerto. C'est un des grands moments de
ce CD. PW |