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Travers-sons

Le choix des médiathécaires

Heinrich BIBER (1644 - 1704)

Sonata n°3 en Fa majeur - Sonata n°4 en Ré majeur - Sonata n°81 en La majeur - Sonata n°6 en do mineur - Sonata n°7 en Sol majeur - Sonata n°84 en Mi majeur

John Holloway - Aloysia Assenbaum - Lars Ulrik Mortensen

Cote Médiathèque

BB8196

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Compositeur fascinant qu'Heinrich Ignaz Franz Biber ! Par son écriture pour le violon, l'instrument qui fit sa célébrité, il fit reculer les limites techniques, élargissant le catalogue des effets sonores qu'il était possible d'obtenir alors, sans jamais nuire à la musicalité de ses sonates. Celles-ci font preuve d'une grande imagination et d'une recherche raffinée dans la ligne mélodique. Les genres à variations qu'il affectionne, témoignent de ces deux qualités. Dans un recueil de sonates paru en 1676, les Sonates du Rosaire, il explore les différentes façons d'accorder les quatre cordes du violon. Dans le recueil de Huit sonates pour violon et basse continue édité en 1681, il fait appel au même procédé qui rend possible des doubles-cordes et des accords inouïs. Après l'enregistrement consacré aux Sonates du Rosaire, John Holloway propose ici quatre sonates extraites de ce recueil de 1681 ainsi que deux sonates inédites mais assurément de même facture. On peut s'interroger sur le choix des interprètes d'unir l'orgue au clavecin de manière quasi systématique pour la réalisation du continuo. L'orgue est omniprésent et les longues tenues alourdissent le discours du soliste qui s'élance dans des volutes de notes. La musique, quant à elle, ne suscite aucune réserve. Biber est bien un grand compositeur.

AG    

 

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