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Travers-sons

Le choix des médiathécaires

Giuseppe VERDI (1813 - 1901)

La Traviata

Stefania Bonfadelli - Scott Piper - Renato Bruson
 
Choeurs et orchestre de la Fondazione Arturo Toscanini
Placido Domingo (dir.) - Franco Zeffirelli (mise en scène) - Fausto Dall'Olio (réalisation)

PAL - Zone 0 - Son LPCM / Digital AC3 / DTS 5.1
Sous-titres : GB, D, F, SP, I - Durée 139' (opéra) & 66' (reportages)

Cote Médiathèque

DV4120

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Dès la pochette du DVD, le ton est donné, le premier nom cité en gras est celui de Zeffirelli. Et cette impression se renforce à la vision des reportages accompagnant l'opéra : tout tourne autour de lui. Même Placido Domingo n'a qu'à jouer les utilités à la tête de l'orchestre. Comme à son habitude, nous avons droit de la part de Zeffirelli à une débauche de décors et de costumes somptueux dont on ne voit pas trop la signification sinon l'immense plaisir esthétique du maître d'étaler sa science infinie. Travaillant dans un minuscule théâtre de trois cents places (le Teatro Giuseppe Verdi de Busseto), Zeffirelli a pu se permettre un travail dramatique en profondeur, quasi cinématographique, que la caméra, toujours supervisée par le maître, n'a plus qu'à saisir. Cette petite dimension de salle permet également des nuances musicales surprenantes, à la limite du chuchotement, qui n'auraient jamais pu passer dans une plus grande salle. La distribution vocale cherche la plus grande crédibilité des rôles. Les chanteurs sont jeunes quand le rôle l'exige. Stefania Bonfadelli est une Traviata physiquement convaincante. Spécialiste du rôle (elle le chantera au Vlaamse Opera en juin - juillet 2003), elle se sort avec brio des pièges du rôle, surtout au premier acte. Scott Piper se débat plus dans la tessiture d'Alfredo, un peu trop tendue pour lui. À leurs côtés, le vétéran Renato Bruson apporte tout le poids de son expérience. L'orchestre, issu des rangs de l'Orchestre symphonique d'Emilie-Romagne, ne possède pas les couleurs et la souplesse des grands orchestres d'opéra :  mais l'essentiel est en place même si les timbres peuvent être rêches et les accents secs.

BvL    

 

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