Gustav MAHLER (1860 - 1911)

Violeta Urmana - Michael Schade

Wiener Philharmoniker
Pierre Boulez

DM1145

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Nouvelle étape de Pierre Boulez dans le monde mahlérien avec ce Chant de la Terre, cette symphonie qui ne veut pas dire son nom. A nouveau, Boulez construit puissamment son discours. Il tue dans l'oeuf toute tentation de noirceur lascive par ses qualités de clarté et d'objectivité. Michael Schade, grand praticien du lied, anime, magnifiquement, avec ce qu'il faut de verve et d'humour, les trois mouvements pour le ténor. Victoria Urmana, superbe voix, ne déploie pas une imagination aussi fertile que celle de son compagnon, et cette relative placidité ne passe pas inaperçu en raison de toute l'animation que Boulez déploie autour d'elle.

BvL    

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