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A.- E. M. Grétry - A.- L. Couperin - W.A. Mozart A.P. Boëly - F. Godefroid - C. Franck Guy Penson, (clavecin et pianoforte) - Sylvia Bernier (piano Erard) |
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Médiathèque
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A l'exception d'une courte Leçon pour le clavecin écrite par le compositeur liégeois, toutes les autres pièces qui composent ce recueil sont des arrangements ou des variations de compositeurs, plus ou moins célèbres, sur des airs de Grétry. On ignore trop souvent la renommée qui fut la sienne à la fin du dix-huitième siècle et ce récital, joliment construit, fait tout pour nous le rappeler. Avec intelligence et non sans humour, les interprètes n'hésitant pas à envoyer quelques clins d'oeil malicieux à destination de leurs auditeurs. Guy Penson et Sylvia Bernier ont un rôle non négligeable dans la réussite de ce disque qui fait la part belle au clavier. Ils usent de beaux pianoforte dont la diversité des sonorités contribue à rendre attrayantes ces pages qui ne brillent pas, d'emblée, par la hauteur de leur inspiration. N'en oublions pas, pour autant, la présence complice de Dirk Vandaele et de Frédéric Dussenne. Ce dernier récite avec brio un hommage, délicieusement mélodramatique, rendu par Dieudonné Gaubert à la mort de Grétry et dont le titre a été repris pour cet album hors du commun ! PW Le propos de ce disque est visiblement de rendre un hommage à la musique d'un compositeur liégeois qui trouva son terrain de prédilection dans l'opéra au 18e siècle. Sa musique présente un charme indéniable et une valeur musicale en elle-même comme en témoignent ces 7 paraphrases et variations sur des airs extraits de ses opéras et écrits par quelques-uns de ses contemporains. Néanmoins, et n'en déplaise à l'auteur des commentaires du livret, à l'écoute de cet enregistrement, j'ai envie d'écrire "dommage". Guy Penson est un excellent musicien et fait preuve ici de tout le talent qu'on lui connaît. Les copies des instruments d'époque réalisées par Chris Maene sonnent magnifiquement. La plage titre Passage de l'Achéron par Grétry de Gaubert est une curiosité mais fallait-il vraiment rassembler toutes ces musiques qui, au début du 19e siècle, faisaient le quotidien des musiciens amateurs et remplaçaient la radio ou la chaîne hi-fi dans les chaumières et autres châteaux ? AG
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