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Travers-sons

Le choix des médiathécaires

LA TARENTELLA

Alfio Antico - Matteo Salvatore - Lucilla Galeazzi - Ambrogio Sparagna - Giuseppe De Vittorio - Traditionnel

Lucilla Galeazzi - Marco Beasley - Alfio Antico
L'Arpeggiatta
Christina Pluhar

Cote Médiathèque

BA6511

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Pour notre plus grand plaisir, Christina Pluhar et son ensemble L'Arpegiatta continuent à explorer les ressources de la bibliothèque des Barberini, cette riche famille romaine protectrice des arts. Prenant appui sur les travaux du jésuite Athanasius Kircher (1602 - 1680) qui observa longuement le phénomène connu sous le nom de "tarentisme", Christina Pluhar propose ici une sélection de pièces susceptibles de constituer un antidote au venin de la tarentule. Si la tarentelle, cette danse endiablée à trois temps originaire du sud de l'Italie est bien représentée dans ce programme, celle-ci ne constituait pas le seul remède au mal. La musique devait être choisie en fonction de la personnalité du malade et donc, on trouve aussi de langoureuses passacailles dans la trousse de secours des musiciens chargés de venir en aide aux "piqués de la tarentule". Cet enregistrement fait aussi appel à des musiciens actifs dans le domaine de la musique populaire. Lucilla Galeazzi a travaillé avec Giovanna Marini tandis qu'Alfio Antico signe quelques-unes des pièces enregistrées ici. Cet apport extraclassique enrichit considérablement le concept de ce disque. En comparant avec Tarentule, tarentelle par l'Atrium Musicae Madrid (AA5638) qui propose une approche plus musicologique du même phénomène, on mesure pleinement ce qu'apporte le mélange des pratiques musicales différentes. Pour toutes les explications historiques, je ne peux que vous encourager à lire le magnifique livret parfaitement documenté qui contient en outre la photo de tous les "artistes" ! Dès les premières secondes, l’oreille est caressée par une basse obstinée sur laquelle improvisent les musiciens. Cette ritournelle instrumentale introduit le chant: la voix de Marco Beasley possède un timbre chaleureux et rond que cette Carpinese permet d’apprécier pleinement. Des pièces instrumentales viennent s’insérer entre les pièces vocales, dans une instrumentation à chaque fois renouvelée. Il y en a pour tous les goùts. J’attirerai encore votre attention sur Silenzio d’amuri, une composition d’Alfio Antico et sur la truculente Pizzica Ucci chantée avec brio par Lucilla Galeazzi. Voici un disque apte à guérir tous les maux !

AG    

 

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