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Robert Parsons - Thomas Weelkees - William Byrd - William Cornysh - Robert White - Anthony Holborne - John Bennett - Alfonso Ferrabosco - Thomas Tomkins - Edward Johnson
The Gents
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Médiathèque
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Initié dès sa jeune enfance à la pratique de la musique chorale, Peter Dijkstra fonde son propre ensemble vocal en 1999. Jeune garçon, il fait partie du choeur que dirige Gustav Leonhardt à Amsterdam et qui inscrit à son programme la monumentale production des cantates religieuses de Jean-Sébastien Bach. Jeune adulte, il s'entoure d'une quinzaine d'excellents chanteurs et forme cet ensemble de voix d'hommes, The Gents, titulaire de plusieurs distinctions plus que méritées. En effet, rarement choeur d'hommes n'a atteint une telle plénitude, une telle qualité de timbre, un tel équilibre. Le disque qu'ils viennent d'enregistrer rend hommage aux autres "Gents" : les "Gentlemen" de la Chapelle Royale d'Angleterre qui regroupaient les meilleurs musiciens et compositeurs du pays au XVIe siècle, siècle troublé s'il en fut ! Heureusement, le règne d'Elizabeth Ière apaisa les esprits et conféra aux artistes une place enviée dans le royaume. Certains de ces compositeurs avaient été élevés dans la religion catholique dont ils cultivaient l'art suprême de la polyphonie. Peu à peu, la religion anglicane imposa un style plus sobre qui, par la suite, retrouva la luxuriance du passé. Ces diverses tendances sont représentées dans ce programme dont les mots-clés sont une certaine gravité et cette touche de mélancolie caractéristique de la musique anglaise de la Renaissance, même si réchauffée de l'influence, perceptible, des madrigalistes italiens contemporains. Quelques pièces de viole jouées par le Diapente Viol Consort, ainsi qu'une Fantaisie de William Byrd, interprétée à l'orgue par Siebe Henstra, s'insèrent parfaitement dans ce programme dont on voudrait épingler chaque morceau. À noter également, l'intervention d'un excellent contre-ténor, Benjamin Bakker, membre du chœur et soutenu par le consort de violes, dans l'attendrissant Eliza, her names gives honour de John Bennett, qui dit assez toute la reconnaissance que doit le compositeur à la souveraine, grande protectrice des arts. Un ensemble à découvrir sans plus tarder !PW |
