Médiaquest (314 octets) mcfb (696 octets)

titrecoeur.gif (17074 octets)

 

Gabriel FAURÉ (1845 - 1924)

Requiem (Version de 1901)
(+ FRANCK : Symphonie en ré mineur)

Johanette Zomer - Stephan Genz

La Chapelle Royale - Collegium Vocale de Gand
Orchestre des Champs-Elysées
Philippe Herreweghe

Cote Médiathèque

DF1730

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Avant tout, il s'agit d'expliquer de quelle version du Requiem de Fauré nous parlons aujourd'hui. La partition a connu une lente gestation entre octobre 1887 et l'édition Hamelle en 1901. Une première version fut créée à l'Eglise de la Madeleine à Paris à l'occasion de l'enterrement d'un architecte alors célèbre : Emmanuel Lessoufaché. L'orchestre était composé de quelques cordes (harpe, altos, violoncelles, contrebasses et violon solo pour le sanctus), des timbales et de l'orgue. Cette version, longtemps ignorée, a connu récemment une nouvelle réhabilitation et a été enregistré par Herreweghe en 1988 (référence Médiathèque DF1756). Diverses interprétations autour de 1890 donnent à Fauré l'occasion de tester une nouvelle orchestration par l'ajout de cuivres (trompettes, cors et trombones). A l'occasion d'une édition, en 1901, Fauré introduit des violons, des cors supplémentaires, des flûtes, des clarinettes et des bassons. Avec ses moyens renforcés, la dynamique générale a été poussée vers le forte. Cette orchestration a été pendant longtemps la seule version diffusée et interprétée. C'est aussi celle-ci qu'Herreweghe vient d'enregistrer. Le chef utilise une prononciation du latin en usage dans l'Eglise française jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale avec, par exemple, Sanctus avec un "u" pointu au lieu du "ous" actuel. Après un concert assez terne au PBA de Bruxelles, en automne dernier, on pouvait craindre un essai manqué du chef gantois. Heureusement, les micros ont pu faire découvrir une variété de timbres peu audibles en salle. En complément caché (l'éditeur ne daigne pas le signaler sur la pochette), Herreweghe dirige une lecture  de la Symphonie en ré mineur pleine de caractère et de drame. Les tempos tendent vers les extrêmes dans les deux directions et les accents sont donnés avec force.

BvL    

 

 

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