Médiaquest (314 octets) mcfb (696 octets)

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VERSAILLES - L'ÎLE ENCHANTÉE

Lully - D'Anglebert - Lambert - Chambonnières - Le Roux - Louis Couperin - François Couperin

Guillemette Laurens, mezzo-soprano - Jay Bernfeld, basse de viole - Skip Sempé & Olivier Fortin, clavecins

Capriccio Stravagante Orchestra
Skip Sempé

Cote Médiathèque

BA0655

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Certains d'entre vous ont sans doute passé quelques passionnantes soirées en tentant de débrouiller un certain Complot à la cour du Roi-Soleil. Je veux parler ici d'un jeu sur cédérom (référence Médiathèque SH7761) qui a fait les délices de tous les admirateurs de Versailles et de Louis XIV autant que ceux des amateurs de musique baroque qui trouvaient là un cadre voisin de leur louable passion. Une suite à ce jeu est annoncée sous le titre de Versailles II : Le Testament et chacun se réjouit de son arrivée prochaine sur le marché belge. Mais, me direz-vous, quel rapport avec cette île enchantée annoncée ci-avant ? Tout simplement parce qu'il s'agit de la "bande sonore" du futur jeu cédérom et que, comme mise en condition, son écoute s'impose. Le bouillant Skip Sempé nous entraîne à la découverte d'un parcours musical qui illustre les belles années où le roi, Louis XIV, plaçait la musique et la danse au cœur de ses préoccupations et, on l'aura deviné, l'île enchantée n'est pas ici celle de la magicienne Alcine mais bien ce Versailles somptueux des fêtes et divertissements, incarnation de la toute puissance du roi. Un programme qui alterne pièces instrumentales, pièces pour un et deux clavecins, airs de cour et extraits d'opéras. En ce domaine, un des sommets de ce CD est sans doute l'admirable intervention de Guillemette Laurens dans Mes yeux, extrait de l'Europe galante de Campra : le drame et l'émotion pure, servis par une voix rompue au style si particulier de la musique française de l'époque. Mais il est d'autres moments heureux telles ces pièces à deux clavecins dont Skip Sempé se fait le champion. Ecoutez la Passacaille d'Armide des sieurs Lully et d'Anglebert. Cela sonne grand, majestueux et donne l'impression que les deux interprètes éprouvent une joie intense à pétrir ainsi la matière musicale. Cette même matière que Skip Sempé façonne dans de généreux préludes où le fourmillement des ornements n'affadit jamais une rhétorique altière et sans réplique. Pièces pour viole de gambe, extraits du Bourgeois gentilhomme ou d'Amadis de Lully complètent ce panorama versaillais qui ne néglige aucune facette de la musique profane à la cour du Roi-Soleil.

PW    

 

 

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