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Sonate a due op.1 Manfredo Kraemer, violon - Juan
Manuel Quintana, viole de gambe |
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Médiathèque
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La discographie des Sonate a due de l'opus 1 n'est pas, jusqu'à présent, en voie de sursaturation. Il y a près d'une dizaine d'années, Monica Huggett et son Trio Sonnerie nous avait offert une interprétation fort honorable qui bénéficiait, en outre, d'être pratiquement la seule version exhaustive à cette époque. L'enregistrement qui nous parvient aujourd'hui l'emporte de loin sur la version précitée par son incomparable vitalité et sa tout aussi incomparable homogénéité. Les quatre interprètes rassemblés pour cet enregistrement participent d'une même vision de ces pages qui demandent une très grande maîtrise et une très grande virtuosité mais aussi cette intelligence du texte qui laisse s'envoler, par delà les notes, toute l'âme de ces compositions dont la coupe est proche encore de celle de la "Canzone" instrumentale. Manfredo Kraemer est le génie inspirateur de cet enregistrement dans lequel il confirme, une fois encore, qu'il est parmi les plus grands interprètes du violon baroque. La technique est admirable, le son toujours juste autant d'ailleurs que l'éclairage qu'il confère à chaque mouvement de sonate. Juan Manuel Quintana est son double parfait et assure une cohésion sans faille dans les beaux dialogues si caractéristiques de l'écriture de Buxtehude. Dane Roberts et Dirk Börner participent de la même ferveur et, avec la même aisance, se font complice de chaque nuance dynamique ou de tempo. Quant à la musique, elle est d'une perpétuelle inventivité, riche de contrastes et toujours sereine. Phrases amples, diversité des rythmes, furtifs instants de mélancolie ou de recueillement... une écriture magnifique sublimée par des interprètes de tout premier plan ! PW |
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