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Travers-sons

Le choix des médiathécaires

Nicolaus À KEMPIS (c1600 - 1676)

Symphonia Prima a 3 op. 3, XVIII - O Iesu Fili David a 5 op. 3, XXVIII - Symphonia Secunda a 4 op. 3, XXIII - Symphonia Sexta per violino solo op. 1 - Symphonia Prima a 4 op. 3, XXII - Sicut misit me a 5 op. 3, XXX - Symphonia Octava "Den lustelijcken Mey" op. 3, XII - Symphonia Quarta per violino & viola op. 1 - Ad te suspiro a 5 op. 2 - Pavana Dolorosa a 6 op. 4, XXVI - Sub tuum præsidium op. 2 - Symphonia Undecima per violino solo op. 1 - Symphonia Quarta supra Cuc cuc, vel Sol, mi op. 2 - Cantate Domino a 5 op. 2 - Symphonia Secunda per violino solo op. 2 - Symphonia Prima a 3 op. 1 - Maria Mater Gratie a 5 op. 3, XXXI - Symphonia Septima a 3 supra Ciaconna op. 1

Céline Scheen - Stephan Van Dyck - Dirk Snellings
Ensemble Clematis
Stéphanie de Failly

Cote Médiathèque

BK2752

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Beaucoup de mystères persistent sur la personnalité de Nicolaus à Kempis. On suppose qu'il est né vers 1600, mais on ignore l'endroit. La première indication biographique que nous avons c'est sa nomination comme organiste de Sainte-Gudule à Bruxelles. Son fils, Joannes Florentius, lui succédera vers 1670. Entre 1644 et 1649, il publie à Anvers plusieurs volumes de Symphoniae totalisant nonante-huit petites pièces instrumentales et huit motets. Ce sont des sortes de sonates allant de la pièce pour instrument solo avec continuo jusqu'à des pièces à six parties. L'originalité des pièces réside dans l'utilisation du violon. Comme le fait très bien remarquer Phillipe Beaussant dans la notice, le violon n'est pas un instrument respectable : il acccompagne la danse. Il faudra les virtuoses italiens (Rossi, Marini, Ucellini) pour perfectionner la technique et imposer une nouvelle écriture. Nicolaus à Kempis sera le premier musicien à imposer ces techniques dans nos contrées. Et ce n'est que justice que le premier disque d'une nouvelle série animée par Bernard Mouton, Musica Ficta, nous permette de découvrir un bouquet d'oeuvres de ce musicien bruxellois. Et cela grâce à la vivacité, à l'enthousiasme de l'Ensemble Clematis qui dynamise l'éloquence de pièces où l'Italie musicale commençait à descendre l'Escaut.

BvL    

 

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