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Quatuor à cordes n°1, op.6 (1911)
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Médiathèque
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Ce compositeur américain, d'origine autrichienne, est encore bien méconnu du grand public. Ainsi, toute nouvelle publication discographique est-elle accueillie avec intérêt car, modestement, chacun de ces enregistrements contribue à remettre à l'honneur un des plus importants témoins de l'histoire de la musique du XXe siècle et un des compositeurs qui sut le plus génialement assimiler les principes du dodécaphonisme et en jouer avec la plus grande liberté, sauvegardant ainsi la rare expressivité de ses écrits. Le Quatuor n°1 op.6 est l'oeuvre par laquelle le jeune compositeur se fera connaître du public de son temps. Présentée au festival de Nuremberg, elle recueillit un vif succès. Son auteur ne cache pas l'influence de l'opus 131 de Beethoven auquel il emprunte la forme particulière faite de huit mouvements relativements brefs. Féru de contrepoint, Krenek y inclut une admirable fugue qui dit assez son engouement pour cette technique d'écriture. Ecrit plus de vingt ans après, le Quatuor n°7, op.96 fait montre d'un même amour du style contrapuntique. Cependant, jamais la complexité ne l'emporte sur l'expression. Cette grande page, parfois douloureuse, se termine par un allegretto qui est comme une lueur d'espoir au terme de tant d'années sombres. L'interprétation du Quatuor Petersen est remarquable d'intelligence, de cohésion et suscite une émotion constante. Un très bel hommage rendu à un musicien dont la découverte ne vous décevra pas.PW |
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