Danses slaves op.46 et op.72 Orchestre de Chambre d'Europe |
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Médiathèque
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Depuis Haydn, il est de bonne tradition, dans la musique germanique, de recourir à la musique populaire comme source d'inspiration de la musique savante. Dvorak suit cette voie en puisant son inspiration dans le monde slave. Contrairement à Brahms qui reprenait des thèmes originaux pour les varier selon les canons de l'écriture savante, Dvorak construit ses Danses slaves sur les rythmes populaires. Il ne se limite pas aux danses de sa Bohème natale comme les furiant, polka ou sousedska, mais élargit son cercle géographique vers l'Ukraine ou la Slovaquie. Comme à son habitude, Harnoncourt conduit avec énergie cette musique d'essence populaire. Les danses rythmées sont jouées avec force et flamboyance. Des coups de butoir viennent sans cesse dynamiser le fil du discours. Les danses lentes, quant à elles, sont teintées de nostalgie et de mélancolie. BvL |