Médiaquest (314 octets) mcfb (696 octets)

titrecoeur.gif (17074 octets)

 

Olivier MESSIAEN (1908 - 1992)

La Transfiguration de Notre-Seigneur Jésus-Christ

Choeur de Radio-France
Orchestre Philharmonique de Radio-France
Myung-Whun Chung (dir.)

Cote Médiathèque

EM4810

Pour connaître des détails supplémentaires et la disponibilité de ce média, cliquez sur la cote.

Par l'ampleur des moyens engagés, La Transfiguration de Notre-Seigneur Jésus-Christ pour choeur mixte, sept solistes instrumentaux et un très grand orchestre peut être comparé à la 8e symphonie de Mahler ou les Gurrelieder de Schoenberg. Dans un livre d'entretien avec Claude Samuel (Belfond, 1986), Messiaen raconte qu'il pense au thème de la Transfiguration depuis 1940, depuis l'audition dans une petite église de campagne du Dauphiné d'un sermon d'un vieux prêtre sur la lumière et la filiation, deux thèmes qui sont les deux idées principales de l'oeuvre du compositeur français. Par exemple, le thème de la lumière se retrouve dans la fin de l'opéra Saint François d'Assise et dans ses Eclairs sur l'Au-Delà. Lors de la création de l'oeuvre à Lisbonne, le 7 juin 1969, Messiaen a  soixante ans à peine. Pourtant, il fait déjà figure de vieux sage de la musique contemporaine.  La Transfiguration se divise en deux septénaires, c'est-à-dire dans deux fois sept pièces. Chaque septénaire se construit sur une même structure, un récit évangélique suivi de deux pièces de commentaire qui s'appuient sur l'Écriture sainte. La septième pièce est un choral pianissimo dans la première partie, fortissimo dans la seconde. Comme souvent, le piano soliste, ici admirablement tenu par Roger Murano, a une part importante. Les chants d'oiseaux sont repris par la fûte et la clarinette solo, ainsi que par trois percussionnistes : xylorimba, vibraphone et marimba. La présence d'une partie soliste pour violoncelle est due à la commande, jamais réalisée, par Rostropovitch d'une oeuvre pour violoncelle et orchestre. À la tête des forces musicales issues de Radio-France, Chung réalise enfin la grande référence discographique attendue de l'oeuvre. Il ose toute les nuances de tempo, toutes les couleurs de l'orchestre dégageant la partition d'un parfum de pensum qui trainaît dans les précédents enregistrements.

BvL    

 

 

Copyright © 2002 La Médiathèque -