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Falstaff Bryn Terfel - Thomas Hampson - Adrianne Pieczonka -
Rundfunkchor Berlin
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Médiathèque
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Verdi fait appel, pour son dernier opéra, à des moyens musicaux neufs et originaux. Les éléments musicaux et dramaturgiques tendent à se modeler les uns sur les autres. La musique naît de la scène pour souligner l'expressivité du texte et puis prend son autonomie dans le tissu orchestral. Verdi avait aussi une vaste culture musicale. Falstaff fourmille de composantes stylistiques diverses qu'Abbado souligne en nuançant finement le ton, l'articulation et la couleur générale. Avec sa forte personnalité et son intelligence musicale, Bryn Terfel aurait pu transformer son Falstaff en poids lourd dévastateur pour ses partenaires. Mais si le chanteur gallois possède toutes les couleurs dramatiques du rôle, il sait aussi se retenir avant d'en faire trop. Face à lui, Thomas Hampson distille sa scène de jalousie avec un mordant exemplaire. A l'exception de Diadkova (Quickly) parfaitement placide, plus préoccupée à sortir des (très) beaux sons qu'à défendre un texte de comédie, le reste de la distribution est à la hauteur de l'événement. L'intermède poétique de Fenton et Nannetta à l'orée de la forêt de Windsor ou le charme lyrique d'Alice Ford sont quelques-uns des bonheurs distillés tout au long de cet enregistrement de référence. BvL |
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