Médiaquest (314 octets) mcfb (696 octets)

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Antonio VIVALDI (1678 - 1741)

Gloria en Ré majeur, RV 589
HANDEL: Gloria en Si bémol majeur pour soprano solo et cordes -  Dixit Dominus

Katherine Fugue - Lucy Ballard - Margaret Cameron - Elinor Carter - Angela Kazimierczuk - Donna Deam - Charles Humphries - Richard Wyn Roberts - Rory O'Connor - Robert Burt - Julian Clarkson

The Monteverdi Choir - English Baroque Soloists
John Eliot Gardiner

Cote Médiathèque

BV7732

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Parmi les trois oeuvres qui figurent au programme de ce nouvel enregistrement, seul le Gloria de Handel mérite une attention particulière puisqu'il s'agit d'une oeuvre récemment authentifiée et enregistrée ici pour la première fois. Sans nous prononcer sur la paternité, véritable ou non, de cette page et, encore moins, sur sa date de composition (le livret qui accompagne le disque est suffisamment documenté et en dit bien assez à ce sujet), découvrons avec bonheur une page inspirée et laissons nous entraîner par la grâce qui l'habite toute entière et les contrastes qui l'animent de part en part. Je pense en particulier à la superbe transition entre le bondissant Laudamus et les plaintifs Domine Deus et Qui Tollis. Les quelques numéros qui forment l'oeuvre ont en commun la beauté de la ligne mélodique et Gilian Keith, choisie pour cette première discographique, est la voix parfaite à laquelle il sera difficile de ne pas se référer par la suite. Le Gloria de Vivaldi et le Dixit Dominus de Handel, dont nous ne reviendrons pas ici sur les qualités d'écriture, pourraient fugitivement souffrir d'une confrontation avec d'autres interprétations. Gardiner a tendance à alourdir les chœurs les plus solennels (Chœurs d'entrée) par une scansion pesante et un peu systématique alors qu'il réussit, mieux que nul autre, à mettre en place les choeurs dans les passages où le contrepoint se fait le plus redoutable. Clarté et articulation sont de mise au détriment, toutefois, de la légèreté. De même pourrait-on regretter par instants une différence de niveau entre les solistes. Ces légères remarques s'imposent pour des œuvres dont la discographie est pour le moins généreuse et ne constituent nullement une cote d'exclusion. Mais, rappelons-le, elles ne portent que sur quelques moments particuliers et ne nous empêcheront pas d'être gagnés par le dynamisme et l'enthousiasme qui règnent en maître tout au long de cet enregistrement.

PW    

 

 

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