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Quelques points de
repère
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Pour évoquer les
origines de la musique arabo-andalouse, il convient de parler de
l'arrivée de Zyriab, originaire de Bagdad, à la Cour du calife de
Cordoue en 822. Musicien de génie, Zyriab aurait ajouté une
cinquième corde au luth, serait l'inventeur du plectre, et aurait
composé près de 10.000 chansons tout en créant une méthode
d'enseignement du chant. Il
aurait défini la structure de la nouba, suite instrumentale et
vocale. Celle-ci constitue une des formes principales de la musique
arabo-andalouse.
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Il existait à
l'origine 24 noubat, chacune composée dans un mode défini. Il n'en
reste actuellement plus que 11 au Maroc, 16 en Algérie (dont 4
inachevées) et 13 en Tunisie. Chaque nouba correspondait à une
période de la journée et se divisait en une suite de plusieurs
pièces de rythmique différente. En général, les mouvements de la
nouba s'enchaînent en accélérant progressivement le tempo, jusqu'à
la dernière pièce, plus lente, destinée à l'apaisement.
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D'autre part, il
nous semble historiquement intéressant de citer le rite liturgique
mozarabe (voir les CD réf. Médiathèque AA2727 ou
AA3043) aboli lors
du Concile de Burgos en 1081, au profit du chant grégorien.
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Parmi les Cantigas
de Santa Maria (recueil de 400 chansons dû à l'initiative d'Alfonse
X, roi de Castille au XIIIe siècle), certaines ont manifestement subi
l'influence de la musique arabe; par exemple, la Cantiga n°20, basée
sur des rythmes berbéro-andalous (voir les CD AA3013 et
AA3061), ou
encore la Cantiga n°362 (AA3065).
La Nouba
Actuellement, il existe différents
types de nouba :
D'une part, dans les pays du Maghreb :
D'autre part, à l'est du monde
arabe :
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