Carlos Chávez

 
Chavez - 3 symphonies- EC4018

 

 

 

 

Oeuvres

Concerto pour piano (1938-40).
Eugène List (piano), Carlos Chávez (direction), Orchestre de l’opéra de Vienne.

Carlos Chávez a été à la fois pianiste, chef d’orchestre et compositeur.

Sa formation en tant que compositeur était empirique, mais son intuition suppléa l’absence d’un professeur. Son Concerto pour piano (le seul qu’il écrivit) réunit des parties variées dans un ensemble empreint de virtuosité : aspects énergiquement percussifs, spécialement au piano, organisation polyphonique dans le contraste entre cuivres et piano, frottements harmoniques en soliloque et foison de syncopes. Caractère proche des œuvres rugueuses de Béla Bartok ou Prokofiev, tout en restant profondément original… et le compositeur lui même à la tête de l’orchestre de l’opéra de Vienne… un régal.

Référence médiathèque : EC4058.
Pour tous les détails sur le contenu du disque, cliquez sur la cote.

Symphonies n° 1 "Antigona", n°2 "India" et 3 .
Orchestre symphonique de Londres dirigé par Eduardo Mata.

Issu d’une famille nombreuse, Carlos Chávez eu une formation de base en harmonie et piano. Sa formation en orchestration et en composition fut elle absolument autodidacte.

Sa première Symphonie « de Antígona » fut créée d’abord comme une musique de scène pour la pièce d’Antigone et retravaillée vers 1933 pour orchestre symphonique. Avec abondance de percussions et de vents, cette œuvre met en évidence le caractère archaïque et austère de cette musique.

Une œuvre à découvrir.

Référence médiathèque : EC4017.
Pour tous les détails sur le contenu du disque, cliquez sur la cote.

Symphonie n ° 1 « de Antígona », Symphonie N° 2 « India », « La hija de Cólquide », Symphonie n°4 "Romantica", Baile, pièce symphonique pour orchestre.
Enrique Bátiz (direction), Royal Philharmonic Orchestra, Orchestre symphonique d'état du Mexique, Orquesta filarmónica de la ciudad de Mexico.

Référence médiathèque : EC4019.
Pour tous les détails sur le contenu du disque, cliquez sur la cote.

Carlos Chávez, Concerto pour trombone et orchestre (1976-1977) (+ Christopher Rouse : Concerto pour trombone (in memoriam Leonard Bernstein) et Augusta Read Thomas : Méditation pour trombone et orchestre (1995).
Christian Lindberg (trombone), Grant Llewellyn (direction)  BBC National Orchrestra of Wales, .

Le Concerto pour trombone date de 1975 et à ce moment là Chávez est déjà atteint d’un cancer, qui l’emportera trois ans plus tard. Malgré son manque de mobilité et malgré le décès de sa femme deux semaines plus tôt, il dirige l’orchestre au 9ème Festival inter-américain de musique à Washington.

C’est la dernière œuvre achevée du compositeur ; elle fut créée mois avant la mort de Chávez et est en quelque sorte son testament musical.

L'interprétation reprise ici est celle de l’orchestre national de la BBC et de l’orchestre de Wales et il s’agit d’une version intéressante et originale, d’une part par singularité de l’œuvre et les deux autres concertos qui l’accompagnent, de compositeurs très peu connus et néanmoins attachants.

A entendre.

Référence médiathèque : FR8856.
Pour tous les détails sur le contenu du disque, cliquez sur la cote.

Symphonie N° 2 "Sinfonía India" (+ Aaron Copland : Danzón cubano ; Amedeo Roldán : Suite de “La rebambaramba” ; Silvestre Revueltas : Sensemayá ; Alejandro García Caturia : Tres danzas cybanas ; Amadeo Roldán : Rítmica V)
Michael Tilson-Thomas (direction), New World Symphony

Parmi ces nombreux compositeurs latino-américains Carlos Chávez fait figure de guide et de précurseur, tout comme Ginastera en Argentine ou Villa-Lobos au Brésil.

Sa Symphonie « India » marque l’intérêt nouveau pour la musique précolombienne, aztèque et maya. Tout comme son collègue et ami Silvestre Revueltas, dont on aura prochainement un dossier, Carlos Chávez écrit une œuvre profondément originale ou le primitivisme qui semble rugueux masque un grand raffinement.

L’enregistrement de Michael Tilson Thomas et l’Orchestre du Nouveau Monde alterne des œuvres connues (Sinfonía India de Chávez, Sensemayá de Revueltas, Estancia de Ginastera, et de moins connues, Suite de « La rebambaramba » de Amadeo Roldán, ou  Tres danzas cubanas  de Alejandro García Caturia, avec bonheur ; une réussite qu’il faut saluer.

Référence médiathèque : EA0478.
Pour tous les détails sur le contenu du disque, cliquez sur la cote.

Sarabanda para cuerdas (+ José Pablo Moncayo :  Huapango; Silvestre Revueltas : Sensemayá; Manuel Ponce : Estrellita; Felipe Villanueva : Vals poético; Heitor Villa-Lobos : El trencito (Bachiana brasileira N° 2); Alberto Ginastera Malambo; Juventino Rosas : Sobre las olas; Rodolfo Halffter Obertura Festiva; Blas Galindo : Sones de Mariachi
Enrique Bátiz (direction), Orchestre du Mexico

Dans « Classiques latino-américains » Chávez écrivit un ballet pour Marthe Graham appelé La hija de Cólquide  dont il a tiré une Sarabande pour cordes ; le ballet est un hommage au musicologue Carl Engel, à l’époque directeur de la revue musicale de son pays.

Encore une version du plus haut intérêt et qui mérite une bonne écoute.

Référence médiathèque : EA0480.
Pour tous les détails sur le contenu du disque, cliquez sur la cote.

Musique du Mexico.
Symphonie N° 2 "Sinfonía India" (+ Blas Galindo : Sones de Mariachi; Halffter : Don Lindo de Almeira, suite de ballet ; Moncayo : Huapango, pour orchestre
Kenneth Klein (direction), Orchestra symphonique National de Mexico.

Né le 23 août 1899 près de Popotla, dans les faubourgs de la ville de Mexico, avec su sang amérindien de par son grand père maternel, Carlos Chávez suivra des cours de piano très jeune ; il écrit ses premières œuvres de façon autodidacte déjà à 9 ans.

Sa Symphonie « India » date de 1935-36 et devint une de ses œuvres les plus interprétées.

Dans cette œuvre il modifie de manière fondamentale son langage accoutumé (il incluse des airs folkloriques – mélodies Seri de Sonora, Huicholes de Nayarit, Yaquis de Sonora… mais les idées sont personnelles.

Conçue en plusieurs mouvements, est un hymne aux civilisations précolombiennes et comporte beaucoup d’instruments amérindiens quels que le tambour Yaqui, crécelle métallique Yaqui, Cymbale suspendue, caisse roulante sans timbre, etc. La symphonie, qui profite des capacités de l’orchestre de façon magistrale, se termine dans la frénésie et la tourmente .

Une œuvre qui ne laissera certainement pas indifférent.

Référence médiathèque : EA0469.
Pour tous les détails sur le contenu du disque, cliquez sur la cote.

Symphonie n°2 “Sinfonía India “, Symphonie n°1 “Sinfonía de Antígona”, Symphonie n°4 “Sinfonía romántica”
New York Studium Symphony Orchestra, dir. Carlos Chávez.

La Symphonie “de Antígona”, oeuvre à l’effet archaïque est scrupuleusement polyphonique, son harmonie se basant essentiellement sur des accords de quartes et de quintes, de salutaire effet « passéiste » ; elle se base sur une musique de scène qu’il avait écrit en 1932 pour l’adaptation de Cocteau de l’œuvre de Sophocle.

La Symphonie « India » date de 1935 et a un fort accent indigéniste, avec ses rythmes, son harmonie particulière et ses instruments amérindiens.

Sa Symphonie « Romántica » appartient à son époque universaliste et y est fortement enracinée dans la veine du 19 ème siècle.

L’interprétation, pleine d’envol et de puissance du compositeur et chef d’orchestre mexicain en font une référence incontournable.

Référence médiathèque : EC4018.
Pour tous les détails sur le contenu du disque, cliquez sur la cote.

Xochipilli (musique aztèque imaginaire) pour quatre instruments à vent et percussions – 1940 ; Suite pour double quatuor (d’après La Fille de Colchis – 1943) ; Tambuco, pour 6 percussionnistes ; Energía, pour neuf instruments ; Toccata, pour instruments de percussion.
La Camerata (Panamerican Chamber Players), Tambuco Mexicain Percussion Quartet) Eduardo Mata dir.

Xochipilli, une musique aztèque « imaginaire » fuit composée à New York en 1940 et essaie de reconstruire ce qu’ aurait pu avoir été la musique des anciens mexicains, et ce d’après l’instrumental pré-cortezien et les chroniques de la conquête. Chávez utilisa une grande quantité d’instruments autochtones : teponaxtles, huetles, omichihuaztlis, atecocolis ou escargots de mer, sonnailles faites de Boutons de rose, etc. qui remplacent les percussions équivalentes habituelles dans l’orchestre. Le compositeur explique que dans les parties 1 et 3, les percussions et les flûtes suggèrent des grandes festivités sacrées que confirmeraient l’existence de quelques exemples grâce aux chroniques.

La Suite pour double quatuor est une synthèse du ballet La Fille de Cólquide  composé par C. Chávez pour Martha Graham. C’est la deuxième fois qu’il a affaire de la Grèce classique (la première était la Symphonie de Antigone).

Référence médiathèque : EC4075.
Pour tous les détails sur le contenu du disque, cliquez sur la cote.


© 2006 - La Médiathèque - Tous droits de reproduction réservés.