Un festival ne fait pas le printemps !
mais deux…. ?
L'hiver se termine à peine et voici revenu le temps des festivals.
"Le Clavecin à Tourinnes", tout d'abord qui, cette année,
joue la carte de l'évasion. A travers le temps et à la découverte
de quelque salon ou église de campagne à l'acoustique feutrée,
question d'allier le plaisir auditif à celui de randonnées ensoleillées
au milieu des champs délicatement verdoyants.
"Ars Musica" ensuite; le rendez-vous à ne pas manquer avec
la musique contemporaine, ses acteurs, ses créateurs et leur regard
sur les "autres musiques", sources d'inspiration et de renouveau.
Comme toujours, Travers-sons vous dit tout sur leur programmation et établit
tous les liens possibles avec la discographie des interprètes et des
compositeurs qui y seront mis en évidence.
À ne pas manquer également, le nouveau spectacle d'opéra
présenté à la Monnaie. Un spectacle qui met à
l'honneur un compositeur de chez nous, dont le livret s'inspire d'un livre
admirable d'un auteur de chez nous et dont mise en scène et décors
sont, eux aussi, oeuvres d'artistes de chez nous. Pardonnez-moi cet élan
de chauvinisme; je ne le ferai plus, c'est promis ! Pour vous mettre en appétit,
Anne Genette a constitué un bref dossier sur cet Œdipe sur
la route qui constituera un des événements de cette saison
lyrique.
Au rayon livres, c'est l'orgue qui tient ce mois la vedette avec deux publications
qui raviront les spécialistes d'un instrument, injustement délaissé
par les audiophiles d'aujourd'hui. Si l'un d'eux développe des aspects
plus techniques, l'autre, dû à la plume de Francis Chapelet,
vous fera rêver d'orgues espagnols et de paysages brûlés
par le soleil. Vous l'aurez compris, un récit de voyage qui vous invitera
en douceur à l'écoute de timbres aussi chatoyants qu'originaux.
Et, bien entendu, de nouveaux commentaires discographiques et "dévédédraphiques"
qui apaiseront, le temps de leur écoute ou de leur visionnement, les
inquiétudes engendrées par une situation internationale qui
ne cesse d'inquiéter. Ah ! si tous les présidents du monde étaient
mélomanes et s'ils pouvaient ouvrir leurs oreilles au chant d'autres
sirènes que celles de la guerre et de la désolation.
Gardons espoir !
Bien cordialement !
Pierre Watillon
Rédacteur en chef
Février 2003
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