Les temps difficiles : de 1642 à 1702 - (4)

 

Réf. Médiathèque BH1766

 

 

 

1689 - 1702

La carrière de Henry Purcell et des musiciens qui furent ses contemporains ne semble pas avoir été perturbée par les événements politiques qui se déroulèrent entre les années 1688 et 1689.

Après avoir connu plusieurs conflits avec la France, alors que, par ailleurs, la musique française était fort appréciée en Angleterre, Jacques II signa un traité d'alliance avec Louis XIV. Cet acte, aggravé par le fait qu'il s'était converti au catholicisme, déclencha une révolution sanglante qui le détrôna. Sa fille, Mary et son mari, Guillaume de Nassau, montèrent sur le trône sous les noms de Mary II et William III, ce qui mit un terme à la rivalité entre la couronne et le parlement. Ce dernier obtint la signature d'un acte établissant son pouvoir de décision et faisant, de ce fait, de l'Angleterre la première monarchie constitutionnelle d'Europe. À la mort de William III, Anne, la sœur de Mary, monta sur le trône (1702). On lui doit l'union de l'Angleterre et de l'Écosse.

Deux formes allaient se développer sous l'impulsion des organistes : le voluntary et le concerto pour clavier : orgue, clavecin et, plus tard, piano forte.

Le concerto pour orgue connut un grand engouement de la part des compositeurs anglais (ou assimilés). La paternité du genre est revendiquée par Haendel qui porta le genre à son sommet. Il composa trois séries de six concertos destinés à être joués pendant les entractes de ses oratorios. Il tint lui-même les claviers, improvisant de formidables cadences et enrichissant les parties écrites de nombreux contrepoints.

Outre Haendel, Thomas Roseingrave, Thomas Arne, John Stanley et, après eux, Charles Wesley, Thomas Chilcot et bien d'autres contribuèrent à l'enrichissement du genre.

Suite de notre feuilleton fin janvier 2003.


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