Aléatoire -
Anthem - Aria da capo
- Atonal - Table des matières
ALÉATOIRE, MUSIQUE
ALÉATOIRE : le créateur abandonne
son contrôle, en tout ou en partie, lors du processus
de composition. Il accepte ainsi l’intervention du hasard
en ayant recourt à une variable aléatoire
(un dé, des cartes, des rapports numériques,
etc.) ou en laissant à l’interprète la liberté
d’improviser des parties ou d’agencer l’œuvre selon son
choix. Le
Concerto pour piano de John Cage est
un exemple de musique aléatoire.
ANTHEM : chant religieux
pour chœurs ou pour solistes et ensemble instrumental destiné
à l’office. Ce terme est, en Angleterre, l’équivalent
du terme motet dans la France du 18e siècle. Orlando
Gibbons composa des anthems d’une structure variée
: pour grands chœurs (full anthem) ou pour chœur
avec alternance de passages solistes (verse anthem).
ARIA DA CAPO : air présentant
une forme A-B-A c’est à dire une partie A se terminant
au ton principal, une partie B contrastée suivie
par la reprise ornementée de la partie A. Les airs
d’opéras italiens du début du 18e siècle
adoptent, pour la plupart, cette forme.
ATONAL : le système
tonal sur lequel est basé le langage des compositeurs
européens depuis le début du 18e siècle
est défini comme l’ensemble des relations hiérarchiques
s’établissant entre les sons au sein d’une échelle
définie. Ainsi, un Do n’a pas la même
importance en Do majeur qu’en fa mineur.
En brisant ces rapports entre les sons, par l’introduction
de notes altérées, de chromatismes, les compositeurs
se sont éloignés de l’échelle tonale
de façon telle qu’il n’était plus possible
de déceler des pôles d’attraction ou de détente.
Les douze sons de l’échelle tempérée
ont revêtu une importance égale empêchant
de déceler la tonalité à laquelle ils
pouvaient faire référence. En l’absence de
cette signature tonale, on parle de musique sans tonalité,
atonale. Le
Deuxième quatuor op.10 d’Arnold
Schoenberg répond à cette définition.