La qualité poétique assure depuis longtemps le succès de Pierre et le loup  de Prokofiev. A chaque fois, des ribambelles d'enfants et de parents se pressent aux concerts coproduits par les Jeunesses Musicales et l'Orchestre Philharmonique de Liège. Bruno Coppens et Patrick Baton sèmeront à Charleroi, Liège et Bruxelles les petits cailloux sur le chemin de la découverte des principaux instruments de l'orchestre.

Charleroi, le mecredi 31 janvier à 18h
Liège, le vendredi 2 février à 18h et 20h
Bruxelles, le samedi 3 février à 11h et 14h

Les Sacre Rappresentazioni, sortes de drames lyriques religieux, sont un des lointains ancêtres de l'opéra. Vers 1600, le genre vit toujours mais s'ouvre à l'influence du monde séculier. La Rappresentatione di Anima e di Corpo d'Emilio de' Cavalieri (1600) incorpore les théories nouvelles de la Camerata fiorentina, le retour vers ce qu'on croyait être la mélodie de la Grèce antique. Le texte se fonde sur le principe du dialogue entre différents récits monodiques. Entre les récits et les choeurs s'intercalent de nombreuses ritournelles aux rythmes dansants. Avec cette Rappresentatione, genre profane par l'exécution et religieux par le sujet, Cavalieri ouvre le chemin vers Monteverdi.

La Monnaie, du 1er au 11 février

Des bruits de couloir le citaient parmi les favoris, cette fois la nouvelle est tombée, Louis Langrée à été nommé directeur musical de l'Orchestre Philharmonique de Liège pour trois ans renouvelable, à partir du 1er septembre prochain. Né à Mulhouse, en 1961, Louis Langrée a été directeur musical de l'Orchestre de Picardie de 1993 à 1998, puis directeur musical de l'Opéra National de Lyon, de 1998 à 2000. Il est actuellement directeur musical du Glyndebourne Touring Opera. Cette saison, après avoir fait ses débuts au Royal Albert Hall de Londres dans le cadre des Proms, il dirige notamment au Victoria Hall de Genève, au Semperoper de Dresde, au Suntory Hall de Tokyo, au Festival de Glyndebourne, au Lincoln Center de New York.

L'Orchestre philharmonique de Liège

Le succès du film de Gérard Corbiau "Le Roi danse" provoque une redécouverte, dans le grand public, de la musique du début du règne personnel de Louis XIV. Durant cette période, Jean-Baptiste Lully exerçait un véritable monopole de goût sur la cour française. 

Dossier "Lully et le Roi danse"