Notre suggestion : Froberger

Décidément, l'accès aux trésors enfouis dans les bibliothèques de l'ex-Allemagne de l'Est génère de passionnantes découvertes. Ce CD en est un écho avec l'exhumation d'un manuscrit comportant plusieurs suites de Froberger (certaines s'enrichissant de mouvements inédits jusqu'alors) et qui fut la propriété d'un Slovaque, Michael Bulyovsky (1650-1712), universitaire, musicien et fervent admirateur de Froberger.  

Suite du commentaire de Pierre Watillon

Festival de Wallonie à Namur

Le Codex Saldivar : un recueil d’œuvres pour guitare publié au premier tiers du XVIIIe siècle par le précepteur de musique de la Reine d’Espagne. L’ensemble Kapsberger, dirigé par Rolf Lislevand, lui-même interprète de talent, nous convie à l’écoute de danses de caractères variés, car influencées par diverses traditions espagnoles, sud-américaines, voire même africaines. Une folle ronde de "passacailles", "jacaras", "fandangos" et autres "folias" où l’orgue et les castagnettes se mêlent à plusieurs types de guitares et dans lesquelles les instrumentistes laissent libre cours à leurs talents d’improvisateurs.

Namur, Eglise Saint Loup, le 7 juillet à 20h30  
Le site du Festival de Wallonie

La Rosa Enflorence aux Midis-Minimes

Depuis le début du VIIIe siècle et durant pratiquement sept siècles l'al-Andalous, région du Sud de l'Espagne, porta à son apogée la civilisation arabe. Bénéficiant de la tolérance qui résidait dans le royaume maure, les dhimmi (croyants en une autre foi), ces Juifs venus d'Afrique et d'Asie, prospéraient et jouaient un rôle de tout premier plan dans la vie économique et culturelle de Castille et d'Aragon. Le répertoire musical, composé de romances (ballades) et de chants en judéo-espagnol (ladino) est sans conteste l'un des plus riches, les plus anciens et les plus complexes de tout le patrimoine juif.

Bruxelles, Eglise des Minimes, 9 juillet, 12h15   
Le site du Festival des Midis-Minimes

Concert Russe à Saint-Hubert

Yuri Simonov, à la tête de l'Orchestre National de Belgique propose, ce 7 juillet, en la Basilique de Saint-Hubert,  une sélection d'œuvres russes avec lesquelles il possède d'évidentes affinités.
Trois générations très différentes de compositeurs se retrouvent ici, depuis le " père " de la musique russe, Mikhaïl Ivanovitch Glinka, jusqu'à Dimitri Chostakovitch et son imposante Symphonie n° 11 op.103 "L'Année1905" parsemée de citations de thèmes populaires et révolutionnaires, en passant par l'inévitable et indispensable Piotr Ilyitch Tchaïkovski, représenté par une œuvre généreuse qui lui a apporté un immédiat surcroît de notoriété : le Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, op. 35  (en soliste, Boris Belkin).