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Notre choix : Mozart

Dans les années 50, les captations de spectacles d'opéra étaient encore une nouveauté. Les chanteurs et les musiciens ignoraient tout de la façon dont le cinéma travaillait. Malgré l'organisation de séances spécialement réservées à la prise de vues, les protagonistes gardent leurs réflexes de théâtre. De l'autre côté aussi les techniciens du cinéma découvraient un monde nouveau : les caméras cafouillaient, se perdaient dans l'action et ne savaient pas toujours où pointer leurs objectifs. L'esthétisme théâtral en vigueur à Salzbourg était en retard sur le cinéma. Nous sommes dans un monde plus proche du Hollywood des années 40 que des expériences audacieuses de Wieland Wagner à Bayreuth. Pourtant, ces défauts n'altèrent en rien la monumentalité de cette production de Don Giovanni de Mozart réalisée par Furtwängler pour le Festival de Salzbourg 1954.

Suite du commentaire de Benoit van Langenhove

Don Pasquale à La Monnaie

Créé à Paris (où Donizetti séjourne de plus en plus souvent depuis 1834) sous la direction du compositeur, Don Pasquale emprunte beaucoup à Rossini pour la virtuosité et la dynamique générale, tout en gardant une part d'originalité dans la beauté des lignes mélodiques très personnelles. Donizetti songeait sûrement à plaire et à mettre en valeur les qualités vocales des quatre personnages principaux. Le résultat est agréable et divertissant.

Bruxelles, Kaaitheater, du 15 janvier au 27 janvier
Notre dossier Don Pasquale
Le site de La Monnaie

Baroques belges et anglais

Programme de découvertes pour le concert Astoria de ce dimanche. En dehors du nom de Haendel, les noms des autres compositeurs présents dans ce voyage autour de la musique anglaise et belge des années 1700-1730 doivent sonner comme autant de noms inconnus : Tollet, Croft, Parcham et Loeillet. C'est Frédéric de Roos, en compagnie de Guy Penson, d'Hervé Douchy et de l'Ensemble "La Pastorella", qui jouent les guides.

Bruxelles, Hôtel Astoria, le dimanche 20 janvier à 11 heures

Charmes nordiques

À côté du lied allemand et de la mélodie française, il existe des territoires moins fréquentés par les interprètes et les mélomanes. Cet élitisme fécond en préjugés réduit, par exemple, les répertoires mélodiques du Nord, d'Europe centrale ou du monde anglo-saxon à des apparitions exceptionnelles (et commercialement insignifiantes) dans les salles comme chez les disquaires.  Un des buts de ce dossier est de contrer ce vilain pli. Et si ce seul but était atteint chez l'un ou l'autre lecteur, nous n'aurions pas perdu notre temps.

Charmes, histoire et discographie de la mélodie nordique - 2e partie