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Travers-sons paraît tous les 20 du mois.
Les actualités de cette page sont mises à jour le mardi et le
vendredi.
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Notre choix : Laudantes
Consort |
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Ce gros coffret (onze disques) vous
dit tout, et même ce que vous n'oseriez demander, sur la
formidable aventure de la polyphonie, depuis les premiers chefs-d'oeuvre aboutis du XIVe siècle jusqu'à son apogée aux confins
de la Renaissance et de l'âge baroque. Le choix des compositeurs
et de leurs ouvres est judicieux, accrochant les pages les plus
représentatives de la perfection qui fut atteinte dans le
domaine de la polyphonie : Guillaume de Machaut et la Messe
de Notre-Dame, première messe polyphonique conçue comme un
tout homogène; Dunstable, dont la technique d'écriture pressent
les bouleversements qui mèneront à l'écriture "moderne"; Dufay
avec la Messe "Se la face ay pale", dans laquelle un même
motif sert, pour la première fois, de lien à toutes les parties
de l'ouvre. Relevons aussi le bel équilibre des compositions, au
travers desquelles s'éveille le sentiment harmonique d'un
Josquin Desprez, les angoisses révélatrices des incertitudes de
leur temps qui transparaissent dans l'ouvre des grands
polyphonistes que sont Morales, Tallis, Roland de Lassus et,
couronnement de cette anthologie, la majesté d'un Palestrina.
Suite du
commentaire de Pierre Watillon |
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Pâques en noir |
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L'Orchestre Philharmonique de Liège a
programmé des oeuvres sombres pour son concert de Pâques.
Le surnom "funèbre" de la
44e symphonie provient du souhait exprimé par Haydn de voir le 3e mouvement de cette
partition joué lors de ses propres funérailles. L'anecdote est
probablement apocryphe mais il n'en reste pas moins que nous
avons ici, en raison de sa vigueur dramatique, un des plus
beaux exemples du style Sturm und drang. Le compositeur
lorrain
Théodore Gouvy est à la croisée des musiques française
et allemande. Admiré par Berlioz, l'art de Gouvy possède un sens
aigu de l'architecture formelle. Certains voyaient en lui un
continuateur de Beethoven et de Weber. Son
Requiem,
contemporain de celui de Verdi, est l'oeuvre d'un musicien
de la juste mesure, dosant avec bonheur les tourments et les
éclats.
Liège, Salle Philharmonique, le 29 mars à
20 heures
Liège, Salle Philharmonique, le 30 mars à 15 heures (uniquement
Gouvy)
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Didon et Enée |
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Comme c'est le cas
pour Purcell lui-même, nous savons peu de faits concernant
l'origine de son chef-d'oeuvre Dido and Aeneas. Ce
qui soulève cet opéra loin au-dessus du commun est
essentiellement sa musique. Dido and Aeneas est une oeuvre
concise, équilibrée dans sa forme, malgré l'extrême variété
des moyens proprement dramatiques, où l'expression atteint
une intense vérité.
Notre dossier
Dido and Aeneas |
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Cavalleria rusticana et I Pagliacci |
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L'Italie,
avec le courant veriste, allait être un des fers de lance du
rejet de la complexité symphonique wagnérienne. Le fait
déterminant a été le succès prodigieux de l'opéra en un acte
Cavalieria rusticana
(1890) de Mascagni. La brutalité de ce drame sicilien de
la jalousie donnait au spectateur une impression de force. Le
I Pagliacci (1892) de Leoncavallo poursuit dans la
même veine. L'histoire, cette fois, s'inspire d'un fait
divers survenu en Calabre : le responsable d'une petite
troupe de théâtre ambulant tue sur scène sa femme et le
jeune homme qui lui faisait la cour.
Bruxelles, Cirque Royal, du 2 au 20
avril
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