Édition du 28 juin 2002

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Travers-sons paraît tous les 10 du mois.

Les actualités de cette  page sont mises à jour le mardi et le vendredi.

 

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Notre choix : Moussorgsky - Ravel

Valery Gergiev est un des rares chefs d'orchestre à pouvoir obtenir une entente immédiate et audible avec la Phlilharmonie de Vienne. Comme personne, il obtient de l'orchestre des legato frémissants, des gradations grandioses, des couleurs intenses. C'est du superbe travail. Mais avec un gros problème...

Suite du commentaire de Benoit van Langenhove

So long Tony

Le dernier concert d'Antonio Pappano comme directeur musical de la Monnaie se présente comme une vitrine de quelques moments forts des dix dernières années de notre Opéra National. Verdi, d'abord, avec l'Ouverture de La Force du destin, un choeur du Macbeth et le Te Deum pour choeur et orchestre, une des dernières oeuvres du compositeur. Ensuite, notre "maître de musique", José van Dam, donnera deux extraits d'opéras de Wagner, l'un en souvenir  de la très belle production des Maîtres chanteurs de Nuremberg, l'autre comme avant-goût d'un Ring auquel les circonstances n'ont pas permis de voir de jour. Et comme feu d'artifice final, la Symphonie Fantastique d'Hector Berlioz.

Bruxelles, PBA, le vendredi 28 juin à 20 heures


La Roza Enflorese en concert

Au Moyen Âge, l'interaction des cultures dans la péninsule Ibérique créa un monde cosmopolite dans lequel des peuples différents par leur origine, background ou religion vivaient, s'aimaient, se bagarraient et se découvraient les uns les autres. Ce fut un âge d'or de la poésie juive et l'apogée de la civilisation arabe. Bénéficiant de la tolérance qui résidait dans le royaume maure, les dhimmi (croyants en une autre foi), des Juifs, venus d'Afrique et d'Asie en Espagne dès l'époque de l'Ancien Testament, prospéraient et jouaient un rôle de tout premier plan dans la vie économique et culturelle de Castille et d'Aragon. Dans le cadre du dimanche au Mont des Arts, l'ensemble belge La Roza Enflorese se lance à son tour dans le fascinant répertoire judéo-espagnol.

Bruxelles, PBA, le dimanche 30 juin à 11 heures

Ouverture du Festival des Midis-Mimimes

Et c'est reparti pour deux mois. Comme chaque été, tout au long des mois de juillet et d'août, à midi, les mélomanes bruxellois retrouvent leur rendez-vous quotidien avec la musique vivante. La programmation se décline en cinq cycles suivant le jour de la semaine, à savoir, du lundi au vendredi : les musiques traditionnelles d'Europe, la musique ancienne, la musique du XVIIIe, les musiques du XIXe et XXe, les récitals ; et à trois reprises, selon le thème de la semaine, tour à tour Iberica (la musique espagnole), la Musique belge et Folklore & Musique savante. Dès ce lundi, L'Orchestre Symphonique des Jeunes de Bruxelles dirigé par Marc Collet ouvre cette édition 2002 avec Stravinsky (Octuor), Poulenc (Mouvements perpétuels) et Milhaud (La création du Monde).

Bruxelles, Eglise des Minimes, le lundi 1er juillet à 12h15
Le site des Midis-Minimes

La Damnation de Faust

Comme beaucoup de romantiques, Berlioz devait succomber aux charmes du premier Faust de Goethe lors de la parution de la traduction en français par Gérard de Nerval en 1828. La réaction immédiate du compositeur donna naissance aux Huit scènes de Faust. Retouchées ou retravaillées à des degrés divers, ces scènes serviront de base au projet de La Damnation de Faust de 1846. La partition porte le sous-titre de "Légende dramatique". Mais de quelle dramatisation s'agit-il ? La logique dramatique n'y est pas celle du théâtre, mais celle d'un auditeur doué d'une imagination capable de le libérer de tout environement physique et de partir avec le compositeur sur l'éclair de la pensée, passant de scène en scène. En 1898, bien après la mort de Berlioz, Raoul Gunsbourg eut l'idée de créer une version scénique à l'Opéra de Monte-Carlo. Le succès fut immense et d'autres productions à succès imposèrent l'ouvrage dans le monde lyrique. C'est à cette tradition que se réfère la Monnaie pour présenter cette partition en représentation avec la participation de José van Dam et de Suzanne Graham.

La Monnaie, du 4 au 30 juin

 

 

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