Mikhaïl Glinka est considéré
comme le père de la musique russe pour avoir, le premier,
intégré les modes de la musique traditionnelle de son pays.
Ses Trois chants russes
sont, au départ, des mélodies pour chant et piano.
Le
Caprice sur des airs danois et russes
pour flûte, hautbois, clarinette et piano, op.79 fut
composé par Camille Saint-Saëns en 1887 à l'occasion d'une
tournée de concerts organisée par la Croix Rouge en Russie.
Dédié à l'Impératrice de Russie, il fut créé la même année à
St-Pétersbourg. Dans ses chroniques, Rimski-Korsakov commente ainsi son
Quintette pour piano, flûte, clarinette, cor et basson en si
bémol majeur : " L'Allegro con brio initial est dans
le style classique beethovénien; le second mouvement
contient un fugato assez réussi pour les vents, accompagné
par une libre partie au piano. Le troisième mouvement,
Allegretto vivace, en forme de rondo, contient un passage
intéressant, à savoir l'approche du premier sujet après la
partie médiane. La flûte, le cor et la clarinette effectuent
à tour de rôle des cadences virtuoses d'après le caractère
de chaque instrument, chacune interrompue par le basson
entrant par des sauts d'octave; après la cadence du piano,
sur ces mêmes sauts du basson, le premier thème apparaît
enfin... "
Bruxelles, Conservatoire, le jeudi 29 août à
12h15 |
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