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Notre choix : Biarent

Avec une première publication du Quintette en 1989, par Diane Andersen et le Quatuor Arriaga, et, surtout, l'édition dans les années nonante de deux enregistrements consacrés aux Poèmes symphoniques, l'œuvre de Biarent réapparaissait au grand jour après avoir sombré dans l'oubli depuis sa mort en 1916. Formé aux Conservatoires Royaux de Gand et Bruxelles, Adolphe Biarent fut l'artisan du développement du Conservatoire de Charleroi. Néanmoins, tâches administratives et organisation de concerts n'empêchèrent pas cet homme, de santé fragile, de se consacrer à la composition. Si son oeuvre ne rejoint pas, de prime abord, le panthéon des génies musicaux de son époque, il n'est que justice de la faire réentendre car elle s'inscrit directement dans la tradition post-romantique belge, représentée par d'excellents musiciens tel Guillaume Lekeu. Les deux pages de musique de chambre retenues pour ce nouvel enregistrement portent toutes deux les angoisses et le désespoir engendrés par la Grande guerre.

Suite du commentaire de Pierre Watillon

Festival de Wallonie en Hainaut

Tournai ouvrira la saison hennuyère en investissant, le temps des deux premiers week-ends de septembre, l’ancien séminaire de Choiseul entièrement restauré (jardins, cloître et chapelle) et la Filature de lin, bâtiment industriel désaffecté réaménagé pour le Festival. Ces espaces exceptionnels seront investis par des artistes féminines de chez nous et d’ailleurs, dans des programmes qui métissent les cultures et les genres. Maurane chante Bach ; Sœur Marie Keyrous nous livre sa foi dans des chants de la haute tradition des églises orientales maronnite et melkitte ; Marie Hallynck interprète Bach. Autour des artistes, des moments de convivialité et de rencontre tisseront des liens entre le public et les artistes.

Tournai, la Filature de lin, les 13 et 14 septembre
Notre dossier Festival de Wallonie
Le site du Festival de Wallonie

Elektra à La Monnaie

Elektra marque la plus grande avancée de Richard Strauss dans la musique moderne. Le musicien écrit ici sa partition la plus audacieuse (avec des passages allant de la polytonalité à l’atonalité) et sans doute la plus dramatique. Car l’opéra, dont l’action s’intensifie dans un crescendo habilement construit est d’une violence démesurée. Strauss avouait lui-même qu’Elektra représentait « l’extrême limite de la capacité d’audition des oreilles d’aujourd’hui [1909] ».

La Monnaie, du 17 septembre au 6 octobre 2002

Beethoven de Liège à Besançon

Lancement de la saison des concert de l'Orchestre Philharmonique de Liège par un programme entièrement consacré à Ludwig van Beethoven. Le Triple concerto essaie de concilier l'ancien concerto grosso baroque (l'opposition entre un groupe de solistes et l'orchestre) avec le cadre formel de l'époque classique. Beethoven aboutit à une sorte de symphonie concertante où les trois solistes (piano, violon et violoncelle) se partagent le parcours thématique. À cette occasion, l'OPL réunit deux anciens lauréats du Concours Reine Elisabeth - Vitali Samochko, piano et Ning Kam, violon - avec un jeune violoncelliste belge, David Cohen. En complément de programme l' Ouverture Leonore II et la 3e Symphonie dite Héroïque. Ce concert sera repris le samedi 14 septembre en France, à Besançon, dans le cadre du Festival international de musique de Besançon, Franche-Comté.

Liège, Salle Philharmonique, le jeudi 12 septembre à 20 heures
Besançon , Kursaal, le samedi 14 septembre à 20h30