Compact Microsillon Vidéocassette tous supports

Notre choix : C.P.E. Bach

La grande majorité des enregistrements consacrés à l'oeuvre pour clavier de Carl Philipp Emanuel Bach est interprétée au clavecin, au clavicorde ou au piano-forte. Mikhail Pletnev ose le piano moderne et c'est tout à la reconnaissance du compositeur qui acquiert ainsi une dimension qu'appelle son style si particulier. En effet, si l'influence de Jean-Sébastien Bach, voire même de Domenico Scarlatti, est perceptible, l'oeuvre de Carl Philipp échappe à son temps et regarde déjà vers le classicisme, si non le romantisme.

Suite du commentaire de Pierre Watillon

Elektra à La Monnaie

Elektra marque la plus grande avancée de Richard Strauss dans la musique moderne. Le musicien écrit ici sa partition la plus audacieuse (avec des passages allant de la polytonalité à l’atonalité) et sans doute la plus dramatique. Car l’opéra, dont l’action s’intensifie dans un crescendo habilement construit est d’une violence démesurée. Strauss avouait lui-même qu’Elektra représentait « l’extrême limite de la capacité d’audition des oreilles d’aujourd’hui [1909] ».

La Monnaie, du 17 septembre au 6 octobre 2002
Une introduction à Elektra.

Femmes et Prix de Rome

Première compositrice à obtenir le Prix de Rome, Lili Boulanger (1893 - 1918) naît dans une famille où la musique est omniprésente. Dotée d'une santé chancelante, elle a composé une musique d’une incroyable maturité comme si sa maladie était devenue source de création forte. Après avoir reçu un premier enseignement de son père, organiste, Berthe Di Vito-Delvaux (1915) se forme au Conservatoire de Liège, puis de Bruxelles où elle suit les cours de compositions de Léon Jongen. Elle reçut le prix de Rome en 1943. Le style musical est principalement post-impressionniste et reste fidèle à la formation classique suivie par le compositeur. La partie lyrique, elle, se rattache à une esthétique proche de Massenet. De ces dames illustres, le Festival de Wallonie à Liège propose un récital de mélodies donné par Christophe Crapez, ténor
Patrick Delcour, baryton et Françoise Tillard, piano.

Liège, Cercle littéraire, le jeudi 3 octobre à 20 heures

Rachmaninov : 2^e Symphonie

La Deuxième symphonie de Rachmaninov a été achevée en 1907, bien avant que le compositeur quitte sa Russie natale. Cette oeuvre possède des qualités musicales d'une grande beauté et un sens exceptionnel du métier. En effet, comment rester insensible à l'effet que suscite la magistrale polyphonie qui tisse une texture orchestrale d'une somptuosité presque straussienne ou à l'extraordinaire jeu de relations thématiques qui imbrique les mouvements entre eux.  Cette symphonie sera donnée par Ivan Fischer et l'Orchestre du Festival de Budapest en compagnie de la Musique pour cordes, percussions et célesta de Bela Bartok et le Prélude à l'unisson de Georges Enesco.

Bruxelles, PBA, le mercredi 2 octobre à 20 heures