Édition du 29 novembre 2002

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Notre choix : L'orchestre de Louis XIII

Les musiques qui accompagnèrent les grands événements des règnes de François 1er, Henri III et IV ainsi que celui de Louis XIII ont été miraculeusement protégées de l'oubli par une copie faite par Philidor l'Aîné sous le règne de Louis XIV. Ce n'est donc pas comme compositeur mais copiste que Philidor mis à l'honneur ici. En effet, il reprend, en un recueil, un ensemble de danses, airs, fanfares qui illustrèrent les fastes du règne de Louis XIII. De ce fait, les musiques enregistrées ici appartiennent à des genres différents et leurs origines sont multiples.

Suite du commentaire de Pierre Watillon

Harnoncourt et Schubert

Nikolaus Harnoncourt a une vison sévère de l'univers schubertien. Il a une prédilection pour les phrasés courts, très expressif, les scherzos à la rythmique très marquée et une certaine violence dans les tutti. Son enregistrement avec l'Orchestre du Concertgebouw contenait un moment extraordinaire avec le premier mouvement de la 9e symphonie, dite la Grande. Retrouverons cette magie lors du concert ? Réponse ce lundi.

Bruxelles, PBA, le lundi 2 décembre à 20 heures

 

Cosi fan tutte à l'ORW

Le Cosi fan tutte se situe durant le bel épanouissement de l'art mozartien au cours de l'année 1789. En dépit de son italianisme apparent, Cosi est le fruit d'un travail de synthèse que Mozart mène à son achèvement. Le contrepoint vocal atteint, en rigueur et en souplesse chantante, le sommet de l'oeuvre lyrique. Quant aux timbres, jamais encore leur registration n'avait été aussi raffinée et aussi bien calculée pour l'efficacité dramatique. Cosi souffre de la réputation d'être une oeuvre charmante, légère et brillante, sans aucune mesure avec le drame poignant de Don Giovanni. Pourtant, il faut bien du génie pour réussir, en entomologiste du coeur et de la raison, ce singulier alliage de chaude sensualité et de distanciation par rapport à la passion amoureuse.

Liège, du 22 novembre au 3 décembre 2002

La musique anglaise

Distante de quelques kilomètres à peine de nos frontières, l'Angleterre représente pour la plupart des continentaux que nous sommes un monde lointain et mystérieux. Sur le plan culturel, de grands noms nous sont familiers mais dans un domaine tel que celui de la musique, on ignore trop souvent la générosité créatrice d'un grand nombre de compositeurs dont l'œuvre mérite bien plus qu'un intérêt condescendant. Au cours des mois à venir, notre collaboratrice Anne Genette nous invitera à découvrir, siècle après siècle, l'incroyable richesse que peut revendiquer l'Angleterre en matière de musique.

Notre dossier "Musique anglaise"

 

 

Une création de Benoit Mernier

 

L'Orchestre Philharmonique de Liège propose la création mondiale de An die Nacht, une nouvelle partition du talentueux compositeur belge Benoit Mernier. Le projet a été déterminé par la figure de Schumann qui domine le programme du concert. Le choix du texte extrait des Hymnes à la Nuit de Novalis (1772-1801) s’est progressivement imposé à Mernier car, d’une part la personnalité – et la courte vie – de Novalis rappelle celle du musicien, mais surtout parce que ce cycle semble faire parfaitement écho à la musique orchestrale de Schumann. En 1797, Novalis perd sa toute jeune fiancée Sophie von Kühn, qui meurt à l’âge de 15 ans – c’est à peu près l’âge de Clara Wieck lors de sa rencontre avec Schumann. Ce décès va transformer l’existence du poète en une quête métaphysique, une véritable « conversion de la vie à la mort ». Pour Novalis, la mort n’est pas le néant, ni les Enfers, c’est le lieu où il pourra retrouver sa fiancée. C’est l’éternité bienheureuse, voluptueuse, la Nuit éternelle dont le sommeil humain ne donne qu’un pâle reflet. La Nuit mortelle est aussi une nuit de noces éternelle, celle de l’étreinte infinie… Mernier a tenté, dans sa musique, de traduire ces idées ambivalentes par un détachement de la partie vocale par rapport à l’orchestre dont la continuité et le soutien quasi-permanent des lignes contrapuntiques et harmoniques peuvent évoquer le sentiment d’éternité (« ewig »). Telle une vis sans fin, un sujet semblable à un leitmotiv revient sans cesse. L’idée obsessionnelle de la mort que l’on sent à travers tout le cycle de Novalis est, quant à lui, exprimé par les tournures vocales qui rappellent une certaine forme d’expressionnisme. A certains moments de l’œuvre, ces deux manières semblent conflictuelles, à d’autres elles s’épousent. La partie vocale fait appel à un soprano léger pouvant chanter des vocalises dans l’aigu mais comportant aussi une charge dramatique dans le medium du registre, allusion à la figure de Sophie von Kühn.

Bruxelles, PBA, le jeudi 28 novembre à 20 heures
Liège, Salle Philharmonique, le vendredi 29 novembre à 20 heures

 

 

 

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