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Notre choix : L'orchestre
de Louis XIII |
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Les musiques qui accompagnèrent les grands événements
des règnes de François 1er, Henri III et
IV ainsi que celui de Louis XIII ont été
miraculeusement protégées de l'oubli par
une copie faite par Philidor l'Aîné sous
le règne de Louis XIV. Ce n'est donc pas comme
compositeur mais copiste que Philidor mis à l'honneur
ici. En effet, il reprend, en un recueil, un ensemble
de danses, airs, fanfares qui illustrèrent les
fastes du règne de Louis XIII. De ce fait, les
musiques enregistrées ici appartiennent à
des genres différents et leurs origines sont multiples.
Suite
du commentaire de Pierre Watillon |
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Harnoncourt
et Schubert
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Nikolaus
Harnoncourt a une vison sévère de l'univers
schubertien. Il a une prédilection pour les phrasés
courts, très expressif, les scherzos à la
rythmique très marquée et une certaine violence
dans les tutti. Son enregistrement avec l'Orchestre du
Concertgebouw contenait un moment extraordinaire avec
le premier mouvement de la
9e symphonie, dite la Grande.
Retrouverons cette magie lors du concert ? Réponse
ce lundi.
Bruxelles,
PBA, le lundi 2 décembre à 20 heures
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Cosi fan tutte à l'ORW |
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Le
Cosi
fan tutte se situe durant le bel épanouissement
de l'art mozartien au cours de l'année 1789. En
dépit de son italianisme apparent,
Cosi est le fruit
d'un travail de synthèse que Mozart mène
à son achèvement. Le contrepoint vocal atteint,
en rigueur et en souplesse chantante, le sommet de l'oeuvre
lyrique. Quant aux timbres, jamais encore leur registration
n'avait été aussi raffinée et aussi
bien calculée pour l'efficacité dramatique.
Cosi souffre de
la réputation d'être une oeuvre charmante,
légère et brillante, sans aucune mesure
avec le drame poignant de Don Giovanni. Pourtant,
il faut bien du génie pour réussir, en entomologiste
du coeur et de la raison, ce singulier alliage de chaude
sensualité et de distanciation par rapport à
la passion amoureuse.
Liège, du 22 novembre au 3 décembre
2002
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La musique anglaise |
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Distante de quelques kilomètres à peine de nos frontières,
l'Angleterre représente pour la plupart des continentaux que
nous sommes un monde lointain et mystérieux. Sur le plan
culturel, de grands noms nous sont familiers mais dans un
domaine tel que celui de la musique, on ignore trop souvent
la générosité créatrice d'un grand nombre de compositeurs
dont l'œuvre mérite bien plus qu'un intérêt condescendant.
Au cours des mois à venir, notre collaboratrice Anne Genette
nous invitera à découvrir, siècle après siècle, l'incroyable
richesse que peut revendiquer l'Angleterre en matière de
musique.
Notre dossier
"Musique anglaise" |
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Une
création de Benoit Mernier |
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L'Orchestre
Philharmonique de Liège propose la création
mondiale de An die Nacht, une nouvelle
partition du talentueux compositeur belge
Benoit Mernier.
Le projet a été déterminé par la figure de Schumann
qui domine le programme du concert. Le choix du
texte extrait des Hymnes à la Nuit de
Novalis (1772-1801) s’est progressivement imposé
à Mernier car, d’une part la personnalité – et
la courte vie – de Novalis rappelle celle du musicien,
mais surtout parce que ce cycle semble faire parfaitement
écho à la musique orchestrale de Schumann. En
1797, Novalis perd sa toute jeune fiancée Sophie
von Kühn, qui meurt à l’âge de 15 ans – c’est
à peu près l’âge de Clara Wieck lors de sa rencontre
avec Schumann. Ce décès va transformer l’existence
du poète en une quête métaphysique, une véritable
« conversion de la vie à la mort ». Pour Novalis,
la mort n’est pas le néant, ni les Enfers, c’est
le lieu où il pourra retrouver sa fiancée. C’est
l’éternité bienheureuse, voluptueuse, la Nuit
éternelle dont le sommeil humain ne donne qu’un
pâle reflet. La Nuit mortelle est aussi une nuit
de noces éternelle, celle de l’étreinte infinie…
Mernier a tenté, dans sa musique, de traduire
ces idées ambivalentes par un détachement de la
partie vocale par rapport à l’orchestre dont la
continuité et le soutien quasi-permanent des lignes
contrapuntiques et harmoniques peuvent évoquer
le sentiment d’éternité (« ewig »). Telle une
vis sans fin, un sujet semblable à un leitmotiv
revient sans cesse. L’idée obsessionnelle de la
mort que l’on sent à travers tout le cycle de
Novalis est, quant à lui, exprimé par les tournures
vocales qui rappellent une certaine forme d’expressionnisme.
A certains moments de l’œuvre, ces
deux manières semblent conflictuelles,
à d’autres elles s’épousent.
La partie vocale fait appel à un soprano
léger pouvant chanter des vocalises dans
l’aigu mais comportant aussi une charge
dramatique dans le medium du registre, allusion
à la figure de Sophie von Kühn.
Bruxelles, PBA, le jeudi
28 novembre à 20 heures
Liège, Salle Philharmonique,
le vendredi 29 novembre à 20 heures
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