Édition du 15 avril 2003

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Notre choix : Lise de la Salle

Au terme des cinquante-sept minutes que dure l'audition de ce disque, je reste sans voix... et sans doigts pour écrire le moindre commentaire tant je suis convaincu qu'aucun mot n'est assez fort pour traduire les sentiments que tout un chacun éprouvera en découvrant l'incroyable talent, l'incroyable perfection technique, l'incroyable musicalité, l'incroyable sensibilité de cette toute jeune pianiste. J'ai déjà eu l'occasion de marquer toutes les réserves d'usage à l'égard de ces enfants prodiges, étoiles fulgurantes dont la brillance se ternit à peine accrochées au firmament et qui, au fil des années, ne vivent plus que dans les souvenirs parce qu'un jour elles avaient été jeunes et que cette jeunesse leur pardonnait bien des choses. Ici, il n'y a rien à pardonner car tout n'est que perfection. Lise de la Salle ne demande pas qu'on pose sur elle le regard souriant et d'emblée favorable que l'on pose sur les enfants prodiges mais elle appelle, de toutes évidence, le jugement que l'on porte sur une pianiste accomplie, égale des plus grands à qui elle emprunte quelques pièces maîtresses de leur répertoire.

Suite du commentaire de Pierre Watillon

Le temps pascal

La Fête de Pâques, précédée par les célébrations des Jeudi, Vendredi et Samedi Saint, est, avec l'Avent, un des points culminants de l'année liturgique. De tout temps, cette période a inspiré les compositeurs de musique sacrée. Drame, tristesse, désolation, joie, exaltation, recueillement sont autant de sentiments que la Semaine Sainte a permis de mettre en musique. Un nouveau dossier plein de chefs-d'œuvre, plein de références discographiques, plein des plus belles musiques du répertoire classique. Douleur, tristesse, espoir, allégresse, béatitude, don de soi, générosité… les sentiments les plus profonds, les plus intimes y sont exprimés en permanence au cours des siècles. L'humain et le spirituel s'y côtoient sans cesse.

Notre dossier sur le temps pascal

 

I due Foscari

Dans I due Foscari, Verdi a parfaitement saisi la qualité de la pièce de Byron d'où est tiré le livret de l'opéra : l'absence de grandiloquence pour une tragédie familiale et intime causée par la cruauté de l'ambition politique. En vertu des lois rigoureuses de Venise, le vieux doge doit accepter le banissement de son fils soupçonné de meurtre. Lorsque son innocence est prouvée, celui-ci est déjà mort sur le bateau qui l'emmène en exil. C'est en vain que son épouse aura lutté pour sauver son amour et sa famille. La partition s'efforce de traduire par une certaine unité, pour ne pas dire une certaine monotonie, de ton, toute la pesanteur d"un milieu corrompu. Verdi évite les sommets expressifs et n'abuse pas de strettes et d'orchestration étourdissantes destinées à lancer les applaudissements du public.

Bruxelles, la Monnaie, du 15 au 29 avril

Les passions

«Certains musiciens peuvent ne pas croire en Dieu», a écrit Mauricio Kagel sur la partition de sa Sankt-Bach-Passie, «mais tous croient cependant en Bach». Johann-Sebastian Bach et ses passions restent une source vive d’inspiration pour les compositeurs. Aussi Bozar Musique offre-t-il, en ce mois de Pâques, l’alléchante occasion d’entendre deux passions en deux jours, soit une «ancienne» et une toute nouvelle. La recherche rigoureuse de l’authenticité baroque par le Collegium Vocale de Gand sous la direction de Philippe Herreweghe s'imposera dans la Passion selon Saint-Jean. Le jour suivant, la Deutsche Kammerphilharmonie et le RIAS-Kammerchor, sous la direction de Lothar Zagrosek, joueront le Deus Passus, de Wolfgang Rihm, d’après l’évangile de Luc. Pendant l’année Bach 2000, l’Académie Internationale de Bach à Stuttgart a invité quatre compositeurs – Wolfgang Rihm, Sofia Gubaidulina, Osvaldo Golijov et Tan Dun – à écrire une nouvelle passion, non seulement en hommage à Bach, mais aussi parce que le thème de la souffrance reste malheureusement toujours d’actualité et que le monde a besoin d’une «musique de passion, nouvelle et consolatrice». Dans sa réalisation, Rihm ajoute au texte de Luc le texte poétique Tenebrae de Paul Celan. La souffrance de Dieu est ainsi associée à celle de l’homme moderne.

Bruxelles, Bozar, le mercredi 16 avril à 20 heures
Bruxelles, Bozar, le jeudi 17 avril à 20 heures


 

 

La musique anglaise

Distante de quelques kilomètres à peine de nos frontières, l'Angleterre représente pour la plupart des continentaux que nous sommes un monde lointain et mystérieux. Sur le plan culturel, de grands noms nous sont familiers mais dans un domaine tel que celui de la musique, on ignore trop souvent la générosité créatrice d'un grand nombre de compositeurs dont l'œuvre mérite bien plus qu'un intérêt condescendant. Notre collaboratrice Anne Genette nous invite à découvrir, siècle après siècle, l'incroyable richesse que peut revendiquer l'Angleterre en matière de musique.

Notre dossier "Musique anglaise"
Le XXe siècle - De 1900 à 1950

 

 

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