Sommaire
Éditorial
À découvrir
Les CD du mois et les choix de nos médiathécaires
Actualités
Á l'opéra et en concert
Dossiers
De qui est-ce ?
Le Web musical
Contenu du site
Recherche sur Travers-sons
La rédaction
|
Pour
rechercher une oeuvre dans
notre base de données musique classique
|
La Médiathèque est
une association qui organise en Communauté française
de Belgique le prêt de 850.000 médias : CD, vidéos,
DVD, CD-Rom.
Nos
collections
Nos
nouveautés
Nos
sélections
Nos
sites locaux
Travers-sons paraît tous les 20 du mois sauf en juillet
et août
Cette page d'actualité est mise à jour le mardi et vendredi.
Ce site est optimisé pour un écran en
800 x 600
|
|
Notre choix : Offenbach |
|
En dévoyant la légende antique d'Orphée
et Eurydice, par des anachronismes cocasses, par un ton
familier à l'égard des héros divins
et par le recours à une vulgarité triomphante,
Offenbach visait à se moquer de la société
du second Empire où règnaient les valeurs
bourgeoises, l'hypocrisie et la recherche du plaisir.
Cette production venue de l'Opéra de Lyon fête
la création d'un couple de choc : l'association
du chef d'orchestre Marc Minkowski et du metteur en scène
Laurent Pelly, alors jeune directeur du Centre dramatique
national des Alpes. Grâce à eux, Orphée
aux enfers retrouve une vitalité, une énergie
sans pareilles.
Suite
du commentaire de Benoit van Langenhove
|
|
|
Première
symphonie de Mahler |
|
Mahler
termina sa Première
symphonie alors qu'il dirigeait l'orchestre
de l'Opéra Royal de Budapest. Créée
comme étant un poème symphonique, l'œuvre
fut plus tard retravaillée comme une symphonie.
"Titan", un poème de Jean Paul donna
son nom à la symphonie. La symphonie décrit
des phénomènes qui sont souvent évoqués
dans les poèmes symphoniques : l'aube dans la nature,
des scènes pastorales ou un orage soudain. Et,
dans le même temps, la symphonie introduit dans
son matériel thématique des citations tirées
du monde du lied. Le talent de Mahler pour l'orchestration,
mûri par son expérience de chef d'orchestre,
se manifestait déjà dans cette première
symphonie. Cette Première symphonie sera
donnée par l'Orchestre Philharmonique de Liège
placé sous la direction de Günther Herbig.
Liège, Salle Philharmonique, le vendredi 23 mai
à 20 heures
Liège, Salle Philharmonique, le samedi 24 mai à
20 heures
|
|
|
|
|
Concours
Reine Élisabeth 2003 |
|
Et
nous voilà reparti pour une nouvelle session du
Concours Musical International Reine Élisabeth
de Belgique, consacré cette année au piano.
Comme en 2001, nous suivrons de près le concours
et vous donnerons toutes les informations nécessaires.
Notre petit plus sera la possibilité offerte au
large public d'amateurs et de curieux du Concours de se
familiariser et de préparer les partitions présentées
par les candidats lors des demi-finales ou de prolonger
ensuite les découvertes ou les révélations
de répertoire grâce à une très
large vidéo et discographie.
Bruxelles,
du 8 mai au 7 juin
Notre dossier "Concours Reine Élisabeth"
Ordre de passage et
programme des demi-finales
|
|
|
Khovantchina |
|
Khovantchina,
drame populaire en cinq actes de Moussorgski, décrit
l’affrontement de 1682 entre le tsar Pierre le Grand
et les factions opposées à sa politique
réformatrice : les "Vieux-Croyants”,
hostiles à la nouvelle orthodoxie qu'il imposait,
et ses propres tireurs d’élite, les Streltsy,
dévoués à leur chef Ivan Khovanski.
Une première audition de la Khovantchina
donne l'impression singulière d'une partition tumultueuse
et désordonnée, résultat d'une accumulation
de matériaux employés à l'état
brut : suite ininterrompue de monologues véhéments,
de prophéties incohérentes et de duos passionnés
où s'expriment quelques personnages livrés
à eux-mêmes, encadrés par d'admirables
chœurs... En fait, le principe majeur de Moussorgski
est le refus de toute théâtralité
conventionnelle : la Khovantchina
est plus une œuvre d'atmosphère qu'une représentation
dramatique active, et les figures majestueuses, rayonnantes
de Dossiphéi ou de Marpha, comme les grandes scènes
collectives, sont l'héritage d'un art de fresque
ou d'enluminure typiquement russe.
Bruxelles,
la Monnaie, du 23 mai au 3 juin
|
|
|
|
|
Italienisches
Liederbuch
|
|
Comme
pour le recueil du Spanisches Liederbuch,
les Italienisches
Liederbuch comprendront un grand
nombre de chants d'amour. Paul Heyse, l'auteur,
a emprunté ses poèmes à des
sources toutes anonymes. Il s'agit de genres typiquement
italiens, appartenant le plus souvent aux rispetti
(ou aux velote qui constituent la forme vénitienne
du rispetto), aux ritornelle, aux ballades, aux
chants simplement folkloriques, et aux lamentations
funèbres de la Corse. On a souvent affirmer
que les deux recueils de Italienisches Liederbuch
sont une "apothéose de la chanson
populaire". Ce n'est pas inexact dans la
mesure où l'on considère que si
l'esprit reste populaire, la mise en œuvre
est des plus savantes.L'art de Hugo Wolf atteint
ici constamment la maîtrise et le raffi-nement.
Il semble que, moins bridé par des idées
sublimes, son style et son instinct puissent s'exprimer
plus librement, et avec un métier sans
cesse perfectionné.
Bruxelles,
Conservatoire, le dimanche 25 mai à 20
heures
|
|
|
|
|