Édition du 27 mai 2003

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Notre choix : Beethoven

Hormis les Variations Diabelli et les Variations op.35, largement visitées et revisitées par de nombreux pianistes, les "petites" variations de Beethoven attirent sensiblement moins les interprètes lesquels appréhendent sans doute de se compromettre en abordant ces oeuvres de jeunesse, injustement considérées, de ce fait, comme mineures. À l'exception d'un Alfred Brendel qui a exploré de façon plus systématique cet univers juvénile, la plupart des "grands" du piano accrochent, en guise de complément à leur programme, l'une ou l'autre de ces variations aux grandes variations de la maturité. Et pourtant, lorsqu'on découvre ces musiques sous les doigts d'un musicien-poète tel que Cédric Tiberghien, on oublie bien vite les imperfections et les maladresses de l'écriture tant l'intelligence et la sensibilité de ce jeune pianiste le conduisent à extraire tout le potentiel expressif contenu dans ces pages qui acquièrent ainsi leurs lettres de noblesse.

Suite du commentaire de Pierre Watillon

Les Mythes de Midori

Karol Szymanowski fut le plus grand compositeur polonais de la première moitié du XXe siècle. Ses œuvres datant de la Première Guerre mondiale, comme son triptyqueMythes pour violon et piano, témoignent de son goût pour les mythes et la culture méditerranéenne et proche-orientale ainsi que de l'influence convaincante de Debussy et de Ravel. Même si Szymanowski dédia sa partition à son épouse, il aurait tout aussi bien pu la dédier, comme ses deux concertos pour violon, au violoniste Paul Kochahski en reconnaissance de leur amitié mais aussi parce que la collaboration du musicien et du compositeur ne s'était pas limitée à la résolution de problème technique. Les deux hommes avaient joint leurs efforts dans les premiers stades de la conception pour élaborer une nouvelle écriture pour le violon.

Bruxelles, Bozar, le 27 mai à 20 heures

 

Concours Reine Élisabeth 2003

Et voilà, le jury a fait son choix, nos douze finalistes ont été désignés. Commence maintenant pour eux le séjour dans la Chapelle Musicale Reine Élisabeth. Pour vous donner une idée de l'ambiance de cette retraite, nous vous conseillons de visionner Les Larmes de Ludovic ou le concerto imposé, une émission du magazine Strip-tease de la RTBF. Dans l'isolement de la "Chapelle musicale", la caméra suit la préparation des douze finalistes. Comme pour les éliminatoires, nous suivrons de près le concours et vous donnerons toutes les informations nécessaires. Notre petit plus sera la possibilité offerte au large public d'amateurs et de curieux du Concours de se familiariser et de préparer les partitions présentées par les candidats lors des finales ou de prolonger ensuite les découvertes ou les révélations de répertoire grâce à une très large vidéo et discographie.

Bruxelles, du 8 mai au 7 juin
Notre dossier "Concours Reine Élisabeth"

Ordre de passage des finalistes

Khovantchina

Khovantchina, drame populaire en cinq actes de Moussorgski, décrit l’affrontement de 1682 entre le tsar Pierre le Grand et les factions opposées à sa politique réformatrice : les "Vieux-Croyants”, hostiles à la nouvelle orthodoxie qu'il imposait, et ses propres tireurs d’élite, les Streltsy, dévoués à leur chef Ivan Khovanski. Une première audition de la Khovantchina donne l'impression singulière d'une partition tumultueuse et désordonnée, résultat d'une accumulation de matériaux employés à l'état brut : suite ininterrompue de monologues véhéments, de prophéties incohérentes et de duos passionnés où s'expriment quelques personnages livrés à eux-mêmes, encadrés par d'admirables chœurs... En fait, le principe majeur de Moussorgski est le refus de toute théâtralité conventionnelle : la Khovantchina est plus une œuvre d'atmosphère qu'une représentation dramatique active, et les figures majestueuses, rayonnantes de Dossiphéi ou de Marpha, comme les grandes scènes collectives, sont l'héritage d'un art de fresque ou d'enluminure typiquement russe.

Bruxelles, la Monnaie, du 23 mai au 3 juin

 
 


 

 

 

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