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et août
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Notre
choix : Vivaldi |
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Pourquoi
vous parler encore de ces concertos des Quatre saisons
trop bien connus ? Une version de plus, me direz-vous.
Certes, mais celle-ci apporte une touche originale, voir
insolite à la partition de Vivaldi. En effet, Gilles
Colliard et ses complices se sont réunis autour
d'un orgue mécanique pour reconstruire une version
inouïe de ce grand classique. A l'orgue, fonctionnant
grâce à des cartes perforées s'associent
un bandonéon et un tympanon, de quoi évoquer
l'Europe centrale par petites touches discrètes.
L'interprétation du violoniste est souple malgré
les contraintes imposées par l'instrument mécanique.
Il y a ça et là une trouvaille sonore, sorte
de clin d'oeil qui n'exclut en rien la qualité
du jeu de ces musiciens.
Suite
du commentaire d'Anne Genette
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Dvorak
à Aubel |
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Si
Smetana est considéré comme le père
fondateur de l'école musicale tchèque de
la renaissance nationale au XIXe siècle, Dvoràk,
par l'abondance et la diversité de son œuvre,
a pris part à cette renaissance de manière
presque aussi importante. Bien qu'il semble se réclamer
du romantisme classique de Brahms, qui fut son guide et
son ami, Dvoràk s'abreuve aux sources populaires.
Il ne démarque pas directement le folklore mais
il a découvert ce qui constitue les traits fondamentaux
d'un art national original dont la musique est restée
un des meilleurs symboles, qu'il réussit à
hausser au rang de patrimoine universel. Ainsi le Concerto
pour violon de 1883 puisse largement dans
les sources populaires tout en gardant une belle expressivité
mélodique. Quand à la Symphonie
du Nouveau Monde, Dvorak a déclaré
que "J'ai tout simple- ment écrit des thèmes
à moi, leur donnant les particularités de
la musique des Noirs et des Peaux-Rouges; et, me servant
de ces thèmes comme du sujet, je les ai développés
au moyen de toutes les ressources du rythme, de l'harmonie,
du contrepoint, et des couleurs de l'orchestre moderne".
Ces oeuvres seront données par l'Orchestre Philharmonique
de Liège placé sous la direction de Jean-Pierre
Haeck dans le cadre des Concerts du printemps à
l'abbaye de Val Dieu à Aubel.
Aubel,
Abbaye, le vendredi 30 mai à 20 heures
Le
site des Concerts du printemps
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Concours
Reine Élisabeth 2003 |
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Et
voilà, le jury a fait son choix, nos douze finalistes
ont été désignés. Commence
maintenant pour eux le séjour dans la Chapelle
Musicale Reine Élisabeth. Pour vous donner une
idée de l'ambiance de cette retraite, nous vous
conseillons de visionner
Les Larmes de Ludovic ou le concerto imposé,
une émission du magazine Strip-tease de la RTBF.
Dans l'isolement de la "Chapelle musicale",
la caméra suit la préparation des douze
finalistes. Comme pour les éliminatoires, nous
suivrons de près le concours et vous donnerons
toutes les informations nécessaires. Notre petit
plus sera la possibilité offerte au large public
d'amateurs et de curieux du Concours de se familiariser
et de préparer les partitions présentées
par les candidats lors des finales ou de prolonger ensuite
les découvertes ou les révélations
de répertoire grâce à une très
large vidéo et discographie.
Bruxelles,
du 8 mai au 7 juin
Notre dossier "Concours Reine Élisabeth"
Ordre
de passage des finalistes
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Khovantchina |
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Khovantchina,
drame populaire en cinq actes de Moussorgski, décrit
l’affrontement de 1682 entre le tsar Pierre le Grand
et les factions opposées à sa politique
réformatrice : les "Vieux-Croyants”,
hostiles à la nouvelle orthodoxie qu'il imposait,
et ses propres tireurs d’élite, les Streltsy,
dévoués à leur chef Ivan Khovanski.
Une première audition de la Khovantchina
donne l'impression singulière d'une partition tumultueuse
et désordonnée, résultat d'une accumulation
de matériaux employés à l'état
brut : suite ininterrompue de monologues véhéments,
de prophéties incohérentes et de duos passionnés
où s'expriment quelques personnages livrés
à eux-mêmes, encadrés par d'admirables
chœurs... En fait, le principe majeur de Moussorgski
est le refus de toute théâtralité
conventionnelle : la Khovantchina
est plus une œuvre d'atmosphère qu'une représentation
dramatique active, et les figures majestueuses, rayonnantes
de Dossiphéi ou de Marpha, comme les grandes scènes
collectives, sont l'héritage d'un art de fresque
ou d'enluminure typiquement russe.
Bruxelles,
la Monnaie, du 23 mai au 3 juin
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Luciano
Berio est mort
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Le
compositeur italien Luciano Berio est décédé
mardi à la polyclinique Gemelli de Rome,
a annoncé l'Accademia di Santa Cecilia
dont il était président et surintendant.
Berio était avant tout un esprit libre, ouvert
à la musique sous toutes ses formes comme
au théâtre ou à la poésie.
Son écriture est virtuose, libre, spontanée,
jamais empreinte d'intellectualisme même
si sa pensée est rationnelle et son analyse
parfaitement sûre. Il savait maîtriser
à la perfection les techniques de composition
du XXe siècle et s'affirme en précurseur
de beaucoup de ses collègues : intéressé
par la musique électronique, curieux des
possibilités de l'informatique (responsable
du département électro-acoustique
de l'IRCAM de 74 à 79), il développe
des techniques instrumentales et vocales dans
la série des sequenze, révèle
un sens inné de l'harmonie, écrit
du théâtre musical et utilise à
merveille des "emprunts" aux musiques
savantes ou populaires, traditionnelles ou contemporaines.
Biographie
de Luciano Berio
La
discographie de Berio
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