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Travers-sons paraît tous les 20 du mois sauf en juillet
et août
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Notre
choix : Couperin |
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L'intérêt
que porte la pianiste Angela Hewitt à la musique
pour clavier des grands maîtres baroques l'a conduite
à enregistrer de nombreuses oeuvres de Jean-Sébastien
Bach. On a pu ainsi louer la grande probité avec
laquelle elle a abordé des partitions qui, bien
qu'écrites pour le clavecin, n'en supportent pas
moins d'être jouées sur le piano d'aujourd'hui.
Avec Couperin, l'entreprise est plus audacieuse tant sa
musique appelle, de toute évidence, le clavecin.
Les appoggiatures, tremblements liés, mordants,
trilles, etc. qui ornent toutes ces pièces participent
à la fois d'un besoin de remplir l'espace sonore
mais aussi d'un art de raconter et d'exprimer qui est
celui, si subtil, si empreint de grâce et d'élégance,
de la musique française de l'époque baroque.
Suite
du commentaire de Pierre Watillon
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Bach
& Herreweghe |
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Bach
a trouvé un champ d'apprentissage fécond
parmi ses collègues compositeurs. On connaît
bien, par exemple, les concertos de Vivaldi revus par
Bach en Concertos pour clavecin. On connaît
moins la reprise en cantate (Tilge,
Höchster, meine Sünden
BWV 1083) du Stabat Mater de Pergolèse.
Bach est alors dans un âge avancé. Il ne
s'occupe plus que de compositions essentielles renouant
avec l'héritage ancien et la musique spéculative.
Pourtant, il choisit de se confronter à une oeuvre
qui représente le goût le plus moderne de
son temps. À la musique de Pergolèse, Bach
adapte un texte inspiré du Psaume 51. Il
remodèle la musique en fonction du texte établi,
enrichit les textures et tire le ton général
vers la Gravität typiquement luthérienne.
Namur,
Église Saint-Loup, le samedi 7 juin à 20h30
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Concours
Reine Élisabeth 2003 |
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Et
voilà, le jury a fait son choix, nos douze finalistes
ont été désignés. Commence
maintenant pour eux l'ultime épreuve de la finale.
Un changement cette année dans l'ordre de programme.
Les candidats commencent par la sonate puis enchaînent
avec le concerto imposé et leur concerto au choix.
Comme pour les éliminatoires, nous suivrons de
près le concours et vous donnerons toutes les informations
nécessaires. Notre petit plus sera la possibilité
offerte au large public d'amateurs et de curieux du Concours
de se familiariser et de préparer les partitions
présentées par les candidats lors des finales
ou de prolonger ensuite les découvertes ou les
révélations de répertoire grâce
à une très large vidéo et discographie.
Découvrez également la biographie et la
discographie du pianiste-compositeur autralien
Ian Munro auteur de Dreams,
la partition inédite composée pour les finales
du concours.
Bruxelles,
du 8 mai au 7 juin
Notre dossier "Concours Reine Élisabeth"
Ordre
de passage des finalistes
Proclamation
des résulats
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Les
Adieux par Anima Eterna |
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Le
prince Nicolaus Esterhazy séjournait l'été
à Esterhaz dans un nouveau château qu'il
faisait alors construire. La cour devait l'y suivre. Le
château, construit et aménagé à
moitié seulement, n'était pas assez vaste
pour tant de gens. On dut donc faire des choix, et les
musiciens devant accompagner le prince à Esterhaz
se virent privés pour quelques mois de la compagnie
de leur femme. Contre son habitude, le prince résolut
de prolonger de plusieurs semaines son séjour à
Esterhaz. Pour marquer l'impatience des musiciens à
retrouver leurs foyers, Haydn eut l'idée d'une
symphonie (connue sous le nom de Symphonie
des adieux) dans laquelle les instruments
se taisent les uns après les autres. Une autre
version raconte que le Prince Esterhazy voulait renvoyer
son orchestre et ne garder que quelques violons. Haydn
présenta la Symphonie des adieux pour
faire sentir ce que deviendrait la musique avec seulement
quelques violons.
Bruxelles,
Conservatoire, mardi 10 juin à 20 heures
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La
Vida breve
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Écrite
à toute vitesse avec la collaboration d'un
des principaux auteurs de livrets pour zarzuela,
La Vida breve est un opéra vériste
espagnol. Il fut composé d'abord en un
acte, puis remanié en deux actes de la
même manière que I Pagliacci
qui est un opéra en deux actes sans interruption.
À une époque où l'Europe
était encore à construire, l'apport
de Manuel de Falla à l'opéra ne
fut pas apprécié à sa juste
valeur. L'Espagne "mystique et mystérieuse"
était encore très refermée
sur elle-même et sujette à caricature
ou, en termes plus élégants, réduite
à une vision de "carte postale".
La
suite du dossier
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