Édition du 6 juin 2003

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Notre choix : Couperin

L'intérêt que porte la pianiste Angela Hewitt à la musique pour clavier des grands maîtres baroques l'a conduite à enregistrer de nombreuses oeuvres de Jean-Sébastien Bach. On a pu ainsi louer la grande probité avec laquelle elle a abordé des partitions qui, bien qu'écrites pour le clavecin, n'en supportent pas moins d'être jouées sur le piano d'aujourd'hui. Avec Couperin, l'entreprise est plus audacieuse tant sa musique appelle, de toute évidence, le clavecin. Les appoggiatures, tremblements liés, mordants, trilles, etc. qui ornent toutes ces pièces participent à la fois d'un besoin de remplir l'espace sonore mais aussi d'un art de raconter et d'exprimer qui est celui, si subtil, si empreint de grâce et d'élégance, de la musique française de l'époque baroque.

Suite du commentaire de Pierre Watillon

Bach & Herreweghe

Bach a trouvé un champ d'apprentissage fécond parmi ses collègues compositeurs. On connaît bien, par exemple, les concertos de Vivaldi revus par Bach en Concertos pour clavecin. On connaît moins la reprise en cantate (Tilge, Höchster, meine Sünden BWV 1083) du Stabat Mater de Pergolèse. Bach est alors dans un âge avancé. Il ne s'occupe plus que de compositions essentielles renouant avec l'héritage ancien et la musique spéculative. Pourtant, il choisit de se confronter à une oeuvre qui représente le goût le plus moderne de son temps. À la musique de Pergolèse, Bach adapte un texte inspiré du Psaume 51. Il remodèle la musique en fonction du texte établi, enrichit les textures et tire le ton général vers la Gravität typiquement luthérienne.

Namur, Église Saint-Loup, le samedi 7 juin à 20h30

 

Concours Reine Élisabeth 2003

Et voilà, le jury a fait son choix, nos douze finalistes ont été désignés. Commence maintenant pour eux l'ultime épreuve de la finale. Un changement cette année dans l'ordre de programme. Les candidats commencent par la sonate puis enchaînent avec le concerto imposé et leur concerto au choix. Comme pour les éliminatoires, nous suivrons de près le concours et vous donnerons toutes les informations nécessaires. Notre petit plus sera la possibilité offerte au large public d'amateurs et de curieux du Concours de se familiariser et de préparer les partitions présentées par les candidats lors des finales ou de prolonger ensuite les découvertes ou les révélations de répertoire grâce à une très large vidéo et discographie. Découvrez également la biographie et la discographie du pianiste-compositeur autralien Ian Munro auteur de Dreams, la partition inédite composée pour les finales du concours.

Bruxelles, du 8 mai au 7 juin
Notre dossier "Concours Reine Élisabeth"

Ordre de passage des finalistes
Proclamation des résulats

Les Adieux par Anima Eterna

Le prince Nicolaus Esterhazy séjournait l'été à Esterhaz dans un nouveau château qu'il faisait alors construire. La cour devait l'y suivre. Le château, construit et aménagé à moitié seulement, n'était pas assez vaste pour tant de gens. On dut donc faire des choix, et les musiciens devant accompagner le prince à Esterhaz se virent privés pour quelques mois de la compagnie de leur femme. Contre son habitude, le prince résolut de prolonger de plusieurs semaines son séjour à Esterhaz. Pour marquer l'impatience des musiciens à retrouver leurs foyers, Haydn eut l'idée d'une symphonie (connue sous le nom de Symphonie des adieux) dans laquelle les instruments se taisent les uns après les autres. Une autre version raconte que le Prince Esterhazy voulait renvoyer son orchestre et ne garder que quelques violons. Haydn présenta la Symphonie des adieux pour faire sentir ce que deviendrait la musique avec seulement quelques violons.

Bruxelles, Conservatoire, mardi 10 juin à 20 heures

 
 

La Vida breve

Écrite à toute vitesse avec la collaboration d'un des principaux auteurs de livrets pour zarzuela, La Vida breve est un opéra vériste espagnol. Il fut composé d'abord en un acte, puis remanié en deux actes de la même manière que I Pagliacci qui est un opéra en deux actes sans interruption. À une époque où l'Europe était encore à construire, l'apport de Manuel de Falla à l'opéra ne fut pas apprécié à sa juste valeur. L'Espagne "mystique et mystérieuse" était encore très refermée sur elle-même et sujette à caricature ou, en termes plus élégants, réduite à une vision de "carte postale".

La suite du dossier

 

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