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et août
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Notre
choix : Dvorak |
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Parmi
la quinzaine de quatuors à cordes qu'écrivit
Dvorak, les Huitième et Neuvième
marquent une étape importante dans l'affirmation
d'un style personnel chez leur auteur. Sans vouloir en
analyser chaque mouvement, on notera toutefois la beauté
du matériau mélodique, volontiers élégiaque,
tendre et délicat, solidement encadré de
vigoureux épisodes polyphoniques. L'autonomie accordée
aux différents instruments confère à
ces pages un caractère harmonieux, épanoui
dont le cours paisible mène à quelque joyeuse
polka qui semble résolument tourner le dos aux
tracas de ce monde.
Suite
du commentaire de Pierre Watillon
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Belshazzar |
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Bien
qu'il ait toutes les peines à s'imposer dans le
répertoire courant, Belshazzar
fait indubitablement partie des oratorios dramatiques
les plus tendus et les plus construits de Handel. Une
fois encore, l'envergure des thèmes - l'analyse
spectrale de trois personnages hors pair et la méditation
grave sur la fin d'une civilisation (Babylone) a permis
au compositeur de porter haut son génie. Belshazzar
s'impose sur le plan esthétique par son mélange
de tragédie grecque, de déploration lyrique
et de narration épique et sur le plan musical par
l'extraordinaire invention musicale (symbolique tonale,
personnalisation des choeurs, unité générale
obtenue par un jeu de leitmotiv avant la lettre.
Bruxelles,
Bozar, du 28 juin au 2 juillet
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Été
musical d'Horrues 2003 |
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Ce
vendredi, le Festival d'Horrues propose, lors d'une Nuit
des jeunes pianistes, trois récitals de quarante-cinq
minutes. Cédric Tiberghien, Stéphane De
May et Mathilde Carré se succéderont dans
des pièces allant de Beethoven à Prokofiev
et de Debussy à Granados. Vous aurez même
droit à la création mondiale d'un oeuvre
du compositeur français Stéphane Blet.
Le
programme de l'Été musical d'Horrues
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Die
Walküre à Liège |
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L'Or
du Rhin se déroulait entre dieux, géants
et nains, autour du fleuve primordial, parmi les forces
de la nature, l'eau et le feu. Dans La
Walkyrie, Siegmund et Sieglinde se présentent
à nous comme un couple humain, avec un cœur
ardent, un sang chaud, une vie menacée. Le premier
acte verra la joie de Siegmund, le second sa mort, le
troisième nous montrera Wotan soumis comme un homme
à la fatalité et Brünnhilde privée
de son essence divine en punition de sa désobéissance.
La Walkyrie culmine dans trois grandes scènes
lyriques : au premier acte, le duo d'amour de Siegmund
et de Sieglinde, dans le clair de lune d'une nuit de printemps,
au second, l'apparition de la Walkyrie venant annoncer
à Siegmund sa mort prochaine, au troisième,
le déchirement du cœur paternel, de Wotan
et ses adieux à Brünnhilde. Mais le tube absolu
est évidemment la Chevauchée
des Walkyries qui ouvre le dernier acte.
Liège,
ORW, du 15 au 27 juin
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