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Notre choix : Debussy

Il faut savoir dépasser la laideur de la pochette pour goûter aux sonorités lumineuses du voyage maritime proposé par Lydia Jardon. Debussy s'est toujours refusé, dans son oeuvre, à une reproduction plus ou moins exacte de la nature. Dans La Mer ou dans l'Isle joyeuse, il recherche plutôt une correspondance mystérieuse entre la nature et l'imagination. La réduction avait jadis un rôle très important dans la diffusion des oeuvres. Elle permettait de mettre dans toutes les mains une partition qui contenait le maximum possible d'informations prévues pour l'orchestre. Dans sa transcription, Garban s'efforce, au travers d'une connaissance approfondie de l'écriture pianistique de Debussy, de trouver des solutions originales.

Suite du commentaire de Benoit van Langenhove

Benvenuto Cellini

Il est rare, au XIXe siècle, d'entendre à l'opéra le récit de la vie d'un artiste et de ses difficultés avec le pouvoir religieux et politique. Mais, aussi fascinant que pouvait être ce projet pour un milieu artistique, Benvenuto Cellini de Berlioz laissa le public indifférent. L'oeuvre tomba au bout de trois représentations à l'Opéra de Paris. Seule, une reprise à l'Opéra de Weimar, sous la direction de Liszt, connut un succès. Et ce n'est que depuis peu que la partition fait timidement sa réapparition. C'est donc une occasion rare d'entendre ce premier chef-d'oeuvre lyrique de Berlioz dirigé par une chef de choix : Roger Norrington.

Bruxelles, Bozar, le mercredi 17 septembre à 20 h.

Musiques funèbres

À l'époque baroque, les musiques consacrées à la mort sont avant tout des musiques fonctionnelles, l'accessoire d'une cérémonie funèbre. À la frontière du monde des vivants et de celui des morts, elles commentent la fin de la vie terrestre selon une fonction liturgique précise. Et les compositeurs qui les écrivent partagent la condition de tous les humains, celle d'un mort en sursis. Musique de cérémonie funèbre (Music for the Funeral of Queen Mary d'Henry Purcell ), musique de cérémonie commémorative Ode funèbre Lass, Fürtsin, lass noch einen Strahl, BWV 198 de Johann Sebastian Bach), musique du dogme du rachat de la mort éternelle par la mort du Christ (Cantate funèbre Du aber, Daniel, gehe hin, TWV 4 :17 de Georg Philipp Telemann) seront les étapes de ce concert conduit par Philippe Herreweghe

Nivelles, le vendredi 19 septembre à 20h

The Woman who...

La violence conjugale est au coeur de The Woman who walked into doors, un récit où les mots cognent comme les coups, les doutes et les douleurs. De ce roman culte de l'écrivain irlandais Roddy Doyle, Kris Defoort, pour la musique, et Guy Cassiers, pour la mise en scène, ont réalisé un extraordinaire spectacle multimédia où se mêlent jazz et musique classique, scène et vidéo, actrice et chanteuse.

Bruxelles, Halles de Schaerbeek, du 17 au 24 septembre