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Notre choix : Offenbach |
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Une idée reçue tenace veut qu'Offenbach ne soit qu'un compositeur d'opérette et de musique légère et qu'à la fin de sa vie il commença son unique opéra sérieux Les Contes d'Hoffmann. Pourtant, tout au long de sa carrière, Offenbach proposa des oeuvres plus "lourdes". Ainsi ces Rheinnixen, ces Fées du Rhin, ont été composées à la demande de l'Opéra de Vienne pour remplacer le Tristan und Isolde de Wagner. Offenbach a très habilement su mêler la tradition de l'opéra-comique et du grand opéra à la française (Halévy et Meyerbeer), à celle de l'opéra romantique allemand.
Suite du commentaire de Benoit van Langenhove
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Chopin à Paris |
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Le programme proposé par Roberto Giordano, quatrième lauréat du Concours musical international Reine Élisabeth de Belgique 2003, tourne autour de Chopin, Paris et Georges Sand. Ainsi, la très célèbre Sonate pour piano n°2 "Marche funèbre" a été imaginée lors d'un séjour du couple à Majorque durant l'automne et l'hiver 1838, avant d'être rédigée à Nohant l'été suivant. La Ballade n°2 op.38 et la Ballade n°4 op.52, qui complètent le programme, illustrent les meilleurs aspects du compositeur. Chopin savait que son point fort se trouvait dans les longues lignes lyriques plutôt que dans les thèmes brefs, chargés de sens, qu'exige la sonate.
Église de Villers-la-ville, le dimanche 28 septembre à 17 heures
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Le théâtre de Berlioz |
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Il est courant de nos jours de présenter Berlioz comme le précurseur de formes développées par les compositeurs romantiques : le poème symphonique et la musique à programme. Pourtant, Berlioz est un fils de son siècle. Comme Verdi, Bizet ou Wagner, sa vraie vocation sera la théâtre lyrique. À travers toute son oeuvre, la présence d'un support littéraire ou dramatique, la permanence d'indications spatiales, le choix de titres descriptifs, suggestifs ou poétiques, sont là pour témoigner de la grande tentation du compositeur français pour l'opéra. On pourra encore en juger au travers des trois oeuvres présentées par l'Orchestre Philharmonique de Liège : l'ouverture des Francs-Juges un opéra perdu du début de la carrière de Berlioz, la Symphonie fantastique (et son argument littéraire) et Tristia.
Liège, Salle Philharmonique, le vendredi 26 septembre à 20 heures
Bruxelles, Bozar, le samedi 27 septembre à 20 heures
Liège, Salle Philharmonique, le dimanche 28 septembre à 15 heures |
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Hugo Wolf |
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Le centenaire de la mort d'Hugo Wolf semble passer inaperçu au milieu de toutes les commémorations de cette année 2003. La discrétion qui entoure l'œuvre et la vie de ce compositeur, du moins dans les régions non germanophones, nous prive d'une musique certes ardue mais d'une grande qualité artistique. Mais l'œuvre ne doit pas faire oublier l'homme qui en fut l'auteur et son destin tragique, celui d'un vrai héros romantique. La personnalité d'Hugo Wolf se devine peu au travers de son œuvre tant il considérait que l'homme doit tout sacrifier à cette dernière. "L'homme n'est que l'instrument de l'œuvre". Plutôt qu'un parcours discographique, nous vous proposons de découvrir Hugo Wolf et son époque en espérant vous faire partager la sympathie éprouvée pour le personnage dans sa dimension très humaine.
Notre dossier Hugo Wolf |
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