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Notre choix : Guillaume IX |
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De la musique du comte de Poitiers, une phrase subsiste. Par contre, il nous reste une somme conséquente de ses textes, de quoi pouvoir apprécier la personnalité de ce bon vivant ainsi que son talent. De talent, Brice Duisit n'en manque pas non plus. Accompagnant son chant à la vièle à archet, il nous offre une improvisation sur onze textes au nombre desquels se trouvent les plus connus. Ainsi, l'histoire du chevalier "muet" pour la "bonne" cause ou encore le chant du repentir montrent tour à tour la grivoiserie qui valut à Guillaume d'être excommunié et la profondeur de sa pensée. Il ne s'agit donc pas d'une reconstitution musicologique mais la création originale d'un passionné de l'oeuvre et de la vie de Guillaume IX.
Suite du commentaire d'Anne Genette
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Lucia di Lammermoor |
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| Oeuvre dont le succès ne s'est jamais démenti depuis sa création, Lucia di Lammermoor de Donizetti est considéré comme l'archétype de l'opéra romantique. Outre sa grande puissance dramatique, Lucia di Lammermoor réussit admirablement la synthèse entre tradition et innovation. Le rôle du ténor annonce le héros romantique impétueux et enflammé des opéras de Verdi, tandis que la partie vocale de l'héroïne, Lucia, renoue avec l'écriture des opéras semiseria du XVIIIe siècle.
Liège, Opéra royal de Wallonie, du 3 au 14 octobre
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Le théâtre religieux de Berlioz |
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"Belle et bizarre, sauvage, convulsive et douloureuse" tels sont les mots d'Alfred de Vigny à propos de la musique du Requiem d'Hector Berlioz. Objet d'une commande officielle, cette Grande Messe des Morts fut exécutée pour célébrer la prise de Constantine où le général Denys avait trouvé la mort. Berlioz adopte un style résolument théâtral, où l'épouvante et l'effroi côtoient le recueillement et la prière. La page la plus impressionnante est certainement ce Dies Irae où le rassemblement des morts s'ouvre sur les appels de quatre groupes de cuivres placés aux quatre coins de la salle. C'est à l'orchestre et aux choeurs de la Monnaie, placés sous la direction de Kazuchi Ono, que reviendra l'honneur de nous présenter ce chef-d'oeuvre de l'art religieux romantique français.
Bruxelles, Bozar, le dimanche 6 octobre à 20 heures |
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Hugo Wolf |
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Le centenaire de la mort d'Hugo Wolf semble passer inaperçu au milieu de toutes les commémorations de cette année 2003. La discrétion qui entoure l'œuvre et la vie de ce compositeur, du moins dans les régions non germanophones, nous prive d'une musique certes ardue mais d'une grande qualité artistique. Mais l'œuvre ne doit pas faire oublier l'homme qui en fut l'auteur et son destin tragique, celui d'un vrai héros romantique. La personnalité d'Hugo Wolf se devine peu au travers de son œuvre tant il considérait que l'homme doit tout sacrifier à cette dernière. "L'homme n'est que l'instrument de l'œuvre". Plutôt qu'un parcours discographique, Anne Genette vous propose de découvrir Hugo Wolf et son époque en espérant vous faire partager la sympathie éprouvée pour le personnage dans sa dimension très humaine.
Notre dossier Hugo Wolf |
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Paik dans Prokofiev
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Le Deuxième concerto pour piano et orchestre de Prokofiev a connu une création tumultueuse à Pavlovsk le 5 septembre 1913. Cette oeuvre provocatrice dérouta les auditeurs par l'énergie qu'elle déploie. L'alternance des flux et reflux d'angoisse obsessive, de trouble ou d'interrogation avec des moments empreints de poésie populaire, la violence dévastatrice de la toccata du second mouvement permirent au jeune Prokofiev de s'offrir un succès de scandale. La partition brûla dans les affres de la Révolution russe et, en 1923, après la composition du Troisième concerto pour piano, Prokofiev réécrivit le Deuxième concerto de mémoire. Cette partition pleine de fièvre sera donnée par un éminent spécialiste de Prokofiev, le pianiste coréen Kun Woo Paik, en compagnie de l'Orchestre National de Belgique. En complément de programme, Franck, Fauré et Poulenc.
Louvain-la-Neuve, Grande Aula, le vendredi 3 octobre à 20 heures
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