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10 octobre 2003
 

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Notre choix : J.C. Bach

Après avoir étudié avec son frère Carl Philip Emmanuel, Jean-Chrétien Bach fut l'élève, en Italie, du célèbre Padre Martini. Très rapidement, il est nommé second organiste de la Cathédrale de Milan mais sollicite un congé pour se rendre à Londres où sa réputation de compositeur d'opéra l'a précédé. Maître de musique de la reine et organisateur de concerts très appréciés du public londonien, il sera invité également à Paris où il rencontrera une nouvelle fois Mozart. Ce dernier ne cachera jamais son admiration pour le "Bach de Londres" qu'il revisitera ou évoquera à plusieurs reprises dans son oeuvre. Dans l'ensemble de ses compositions, il réserve une place de choix au pianoforte comme en attestent concertos et sonates. Il sacrifie également à la mode du piano à quatre mains et publie une série de sonates qui connaîtront un vif succès de son vivant. Destinées à de bons amateurs, elles sont d'une écriture assez limpide, offrant de-ci de-là quelques traits de virtuosité toujours surmontables. C'est surtout leur charme mélodique qui séduit l'auditeur.

Suite du commentaire de Pierre Watillon

Mozart à Paris

Jeune, Mozart passa trois fois par Paris. Si l'enfant prodige vit s'ouvrir toutes les portes devant lui, y compris celles de la cour, le jeune homme connut un séjour difficile, assombri encore par le décès de sa mère. En 1778, Mozart était devenu un rival dangereux pour les musiciens en place. Le concert proposé par Christophe Coin et l'Ensemble de Limoges confronte la musique de Mozart avec celle d'illustres compositeurs contemporains qui eurent la chance d'être acceptés par la ville-lumière : Ignace Pleyel, Luigi Boccherini et François Devienne.

Église de Court-Saint-Étienne, le dimanche 12 octobre à 17 heures

 

Lucia di Lammermoor

Oeuvre dont le succès ne s'est jamais démenti depuis sa création, Lucia di Lammermoor de Donizetti est considéré comme l'archétype de l'opéra romantique. Outre sa grande puissance dramatique, Lucia di Lammermoor réussit admirablement la synthèse entre tradition et innovation. Le rôle du ténor annonce le héros romantique impétueux et enflammé des opéras de Verdi, tandis que la partie vocale de l'héroïne, Lucia, renoue avec l'écriture des opéras semiseria du XVIIIe siècle.

Liège, Opéra royal de Wallonie, du 3 au 14 octobre

Hugo Wolf

Le centenaire de la mort d'Hugo Wolf semble passer inaperçu au milieu de toutes les commémorations de cette année 2003. La discrétion qui entoure l'œuvre et la vie de ce compositeur, du moins dans les régions non germanophones, nous prive d'une musique certes ardue mais d'une grande qualité artistique. Mais l'œuvre ne doit pas faire oublier l'homme qui en fut l'auteur et son destin tragique, celui d'un vrai héros romantique. La personnalité d'Hugo Wolf se devine peu au travers de son œuvre tant il considérait que l'homme doit tout sacrifier à cette dernière. "L'homme n'est que l'instrument de l'œuvre". Plutôt qu'un parcours discographique, Anne Genette vous propose de découvrir Hugo Wolf et son époque en espérant vous faire partager la sympathie éprouvée pour le personnage dans sa dimension très humaine.

Notre dossier Hugo Wolf

 
 

Roberto Posseda

Le concert présenté par la Libre Esthétique dans le cadre d'Europalia Italie est dédié à deux représentants majeurs de la musique instrumentale italienne du XXe siècle : Goffredo Petrassi et Luigi Dallapiccola. Leur langage est proche, et ce par différents éléments stylistiques autant que par une profonde connivence intellectuelle et artistique. Petrassi s'est rattaché explicitement à la polyphonie baroque, citant des formules techniques et stylistiques typiques de la production écrite pour le clavier par Frescobaldi et Bach. Chez Dallapiccola également, le lien avec le patrimoine musical est particulièrement fort : la Sonatina Canonica est construite sur des thèmes des Capricci de Paganini, et le Quaderno Musicale di Annalibera contient de nombreuses références.

Bruxelles, ULB, Salle Delvaux, vendredi 10 octobre à 20h15

 

 

 
 

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