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Notre
choix : Crumb |
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L'art du compositeur américain George Crumb a mis du temps à s'imposer aux oreilles des mélomanes. Ainsi, ce n'est qu'à la fin des années soixante que son nom apparaît dans le monde discographique. Son écriture s'inscrit dans la tradition postwebernienne mais elle est adoucie par l'utilisation d'un univers modal, d'une rythmique inspirée par Debussy et par une exceptionnelle invention sur les jeux de timbres. Parmi les influences reconnues par le compositeur, nous pouvons ajouter les noms de Ives, Varèse et et surtout Bartòk. Pour son lyrisme, pour son sens de la texture et pour son habileté à synthétiser les éléments d'origines multiples, on a aussi rapproché Crumb de Berio.
Suite
du commentaire de Benoit van Langenhove
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Ysaye and Co |
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| Cela devient presque une tradition !
Pour la 6e année consécutive, le Concours Reine Elisabeth organise un concert gratuit pour les jeunes de moins de 26 ans.
Dates: le 20 octobre à Bruxelles, au Conservatoire Royal (c'est complet !)
le 21 octobre à Louvain La Neuve, dans la salle de L'Aula Magna (rés. 010/49 78 00)
à 20 heures
Les artistes:
Baiba Skride, 1e lauréate de la session de violon en 2001
Severin von Eckardstein, 1er lauréat de la session de piano en 2003.
Et le programme:
Sergei Prokofiev: Sonate pour violon et piano n.1 en fa mineur op.80
[violon: Baiba Skride, piano: Severin von Eckardstein]
Eugène Ysaÿe: Sonate en ré mineur op. 27/3 (Ballade)
[violon: Baiba Skride]
> Nicolò Paganini: "Nel cor più non mi sento"
[violon: Baiba Skride]
> Enrique Granados
"El amor y la muerte" (Goyescas)
[piano : Severin von Eckardstein]
Le site du Concours Reine Elisabeth
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Avant-goût
d'Espagne |
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Tel
une musique de film sans images, la Onzième
symphonie de Chostakovitch évoque
la première révolution russe, avortée, de 1905.
Musique d'une immédiateté et d'une simplicité inusitée,
même pour une symphonie épique, cette symphonie évolue
parfois au rythme d'une caméra survolant un large espace à ciel
ouvert.
En avant-première
de sa tournée en Espagne, l'Orchestre Philharmonique de Liège,
placé sous
la conduite de son directeur musical Louis
Langrée, donnera cette partition à la Salle
Philharmonique. L'oeuvre sera précédée
d'une courte présentation imagée de la révolution
russe de 1905.
Liège,
Salle Philharmonique, jeudi 16 octobre à 20
heures
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Hugo Wolf |
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Le centenaire de la mort d'Hugo Wolf semble passer inaperçu au milieu de toutes les commémorations de cette année 2003. La discrétion qui entoure l'œuvre et la vie de ce compositeur, du moins dans les régions non germanophones, nous prive d'une musique certes ardue mais d'une grande qualité artistique. Mais l'œuvre ne doit pas faire oublier l'homme qui en fut l'auteur et son destin tragique, celui d'un vrai héros romantique. La personnalité d'Hugo Wolf se devine peu au travers de son œuvre tant il considérait que l'homme doit tout sacrifier à cette dernière. "L'homme n'est que l'instrument de l'œuvre". Plutôt qu'un parcours discographique, Anne Genette vous propose de découvrir Hugo Wolf et son époque en espérant vous faire partager la sympathie éprouvée pour le personnage dans sa dimension très humaine.
Notre dossier Hugo Wolf |
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