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Notre
choix : Brandl |
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Johann-Evangelist
Brandl est né en 1760 en Allemagne au sud de la ville bavaroise
de Ratisbonne. Très jeune, il est confié au couvent voisin
de Rohr où commence son apprentissage de la musique. Remarqué pour
ses dons extraordinaires, il est admis au séminaire de Munich
avant d'être chargé de la musique sacrée dans un
autre séminaire, jésuite cette fois, à Neubourg-sur-le-Danube.
Ce qui devait arriver n'arriva pas : Brandl n'opta pas pour la prêtrise.
Par contre, il se dédia tout entier à la musique, occupant
diverses places de maître de chapelle ou de directeur de musique.
C'est sans doute la dispersion de ses oeuvres et l'absence d'un inventaire
précis qui sont à la base de l'oubli dans lequel a sombré ce
contemporain de Haydn, Mozart et Beethoven. Ou, peut-être, son
parcours un peu particulier.
Suite
du commentaire de Pierre Watillon
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Fauré & Vivaldi |
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La sobriété des moyens orchestraux, la suavité des
mélodies, la distinction du style harmonique, tout
dans le Requiem de Gabriel Fauré porte à l'intériorité.
Ce Requiem évoque
un royaume de lumière,
de repos, de mort bienheureuse plus que le grand abîme
et les terreurs du Jugement dernier propres aux Messes
des morts romantiques. Ce requiem, accompagné du Gloria
de Vivaldi, sera donné ce lundi 10 novembre, lors d'un
grand concert choral donné
par le Choeur du Conservatoire de Cannes et le Choeur
UCL-Clerlande.
Louvain-la-Neuve,
Aula Magna, le lundi 10 novembre à 20h15
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Les
Contes d'Hoffmann |
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Une idée reçue tenace veut qu'Offenbach ne
soit qu'un compositeur d'opérette et de musique
légère et qu'à la fin de sa vie il
commença son unique opéra sérieux Les
Contes d'Hoffmann. Pourtant, tout au long de sa carrière,
Offenbach proposa des oeuvres plus "lourdes".
Il fait vrai que Les Contes d'Hoffmann font figure
de testament musical par la manière dont Offenbach
a très habilement su mêler la tradition de
l'opéra-comique à celle de l'opéra
romantique allemand. L'opéra est aussi le fruit
de l'image qu'avait la France de l'époque, du romantisme
allemand : un univers onirique basculant sans cesse entre
le cauchemar et la réalité, un univers de
nuit, de tavernes enfumées, de chants bachiques
et d'êtres diaboliques.
Liège,
ORW, du 7 au 15 novembre
Anvers,
de Vlaamse Opera, du 2 au 13 novembre
Gand,
de Vlaamse opera, du 22 novembre au 2 décembre
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Hugo Wolf |
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Le centenaire de la mort d'Hugo Wolf semble passer inaperçu au milieu de toutes les commémorations de cette année 2003. La discrétion qui entoure l'œuvre et la vie de ce compositeur, du moins dans les régions non germanophones, nous prive d'une musique certes ardue mais d'une grande qualité artistique. Mais l'œuvre ne doit pas faire oublier l'homme qui en fut l'auteur et son destin tragique, celui d'un vrai héros romantique. La personnalité d'Hugo Wolf se devine peu au travers de son œuvre tant il considérait que l'homme doit tout sacrifier à cette dernière. "L'homme n'est que l'instrument de l'œuvre". Plutôt qu'un parcours discographique, Anne Genette vous propose de découvrir Hugo Wolf et son époque en espérant vous faire partager la sympathie éprouvée pour le personnage dans sa dimension très humaine.
Notre dossier Hugo Wolf |
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Le Roi Arthus |
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C'est à la
Monnaie que Le
Roi Arthus d'Ernest Chausson a été créé à titre
posthume le 30 novembre 1903. Le compositeur,
qui est aussi l'auteur du livret de son unique
opéra, a puisé son inspiration
dans la légende du roi Arthur. La thématique
de l'amour passionnel entre Lancelot et Genièvre,
le merveilleux message de pardon et de renoncement
au monde qu'apporte Arthus, et surtout la dimension
mystique de l'oeuvre la rattachent au courant
symboliste alors en vogue (Fernand Khnopff réalisa
les costumes pour la création de l'oeuvre à la
Monnaie!), mais aussi à l'univers artistique
de Richard Wagner, et plus précisément à Tristan et Parsifal.
Le style musical de Chausson a également été influencé par
Wagner, tout en étant marqué par
la musique impressionniste française.
En raison de sa beauté musicale et de
sa force théâtrale, Le
Roi Arthus mérite sans conteste
une place au sein du grand répertoire.
La
Monnaie, du 21 octobre au 8 novembre 2003 |
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