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7 novembre 2003
 

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Notre choix : Brandl

Johann-Evangelist Brandl est né en 1760 en Allemagne au sud de la ville bavaroise de Ratisbonne. Très jeune, il est confié au couvent voisin de Rohr où commence son apprentissage de la musique. Remarqué pour ses dons extraordinaires, il est admis au séminaire de Munich avant d'être chargé de la musique sacrée dans un autre séminaire, jésuite cette fois, à Neubourg-sur-le-Danube. Ce qui devait arriver n'arriva pas : Brandl n'opta pas pour la prêtrise. Par contre, il se dédia tout entier à la musique, occupant diverses places de maître de chapelle ou de directeur de musique. C'est sans doute la dispersion de ses oeuvres et l'absence d'un inventaire précis qui sont à la base de l'oubli dans lequel a sombré ce contemporain de Haydn, Mozart et Beethoven. Ou, peut-être, son parcours un peu particulier.

Suite du commentaire de Pierre Watillon

Fauré & Vivaldi

La sobriété des moyens orchestraux, la suavité des mélodies, la distinction du style harmonique, tout dans le Requiem de Gabriel Fauré porte à l'intériorité. Ce Requiem évoque un royaume de lumière, de repos, de mort bienheureuse plus que le grand abîme et les terreurs du Jugement dernier propres aux Messes des morts romantiques. Ce requiem, accompagné du Gloria de Vivaldi, sera donné ce lundi 10 novembre, lors d'un grand concert choral donné par le Choeur du Conservatoire de Cannes et le Choeur UCL-Clerlande.

Louvain-la-Neuve, Aula Magna, le lundi 10 novembre à 20h15

 

Les Contes d'Hoffmann

Une idée reçue tenace veut qu'Offenbach ne soit qu'un compositeur d'opérette et de musique légère et qu'à la fin de sa vie il commença son unique opéra sérieux Les Contes d'Hoffmann. Pourtant, tout au long de sa carrière, Offenbach proposa des oeuvres plus "lourdes". Il fait vrai que Les Contes d'Hoffmann font figure de testament musical par la manière dont Offenbach a très habilement su mêler la tradition de l'opéra-comique à celle de l'opéra romantique allemand. L'opéra est aussi le fruit de l'image qu'avait la France de l'époque, du romantisme allemand : un univers onirique basculant sans cesse entre le cauchemar et la réalité, un univers de nuit, de tavernes enfumées, de chants bachiques et d'êtres diaboliques.

Liège, ORW, du 7 au 15 novembre
Anvers, de Vlaamse Opera, du 2 au 13 novembre
Gand, de Vlaamse opera, du 22 novembre au 2 décembre

Hugo Wolf

Le centenaire de la mort d'Hugo Wolf semble passer inaperçu au milieu de toutes les commémorations de cette année 2003. La discrétion qui entoure l'œuvre et la vie de ce compositeur, du moins dans les régions non germanophones, nous prive d'une musique certes ardue mais d'une grande qualité artistique. Mais l'œuvre ne doit pas faire oublier l'homme qui en fut l'auteur et son destin tragique, celui d'un vrai héros romantique. La personnalité d'Hugo Wolf se devine peu au travers de son œuvre tant il considérait que l'homme doit tout sacrifier à cette dernière. "L'homme n'est que l'instrument de l'œuvre". Plutôt qu'un parcours discographique, Anne Genette vous propose de découvrir Hugo Wolf et son époque en espérant vous faire partager la sympathie éprouvée pour le personnage dans sa dimension très humaine.

Notre dossier Hugo Wolf

 
  Le Roi Arthus

C'est à la Monnaie que Le Roi Arthus d'Ernest Chausson a été créé à titre posthume le 30 novembre 1903. Le compositeur, qui est aussi l'auteur du livret de son unique opéra, a puisé son inspiration dans la légende du roi Arthur. La thématique de l'amour passionnel entre Lancelot et Genièvre, le merveilleux message de pardon et de renoncement au monde qu'apporte Arthus, et surtout la dimension mystique de l'oeuvre la rattachent au courant symboliste alors en vogue (Fernand Khnopff réalisa les costumes pour la création de l'oeuvre à la Monnaie!), mais aussi à l'univers artistique de Richard Wagner, et plus précisément à Tristan et Parsifal. Le style musical de Chausson a également été influencé par Wagner, tout en étant marqué par la musique impressionniste française. En raison de sa beauté musicale et de sa force théâtrale, Le Roi Arthus mérite sans conteste une place au sein du grand répertoire.

La Monnaie, du 21 octobre au 8 novembre 2003

 

 

 
 

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