Édition du
18 novembre 2003
 

Sommaire

Éditorial

À découvrir
Les CD du mois et les choix de nos médiathécaires

Actualités
Á l'opéra et en concert

Dossiers

Livres

Opéras

Compositeurs

De qui est-ce ?

Le Web musical


Contenu du site

Recherche sur Travers-sons

La rédaction

 

Pour rechercher une oeuvre dans
notre base de données musique classique

Compositeur

Oeuvre

Support

  Recherche avancée  
 







 

Notre choix : Puccini

Puccini était tout à fait conscient de s'élever, avec Turandot, à un autre niveau que celui de ses opéras précédents. Il sentait qu'avec cet opéra, une œuvre originale et peut-être unique était en train de naître. Il retournait à la tradition du grand opéra exotique, avec des moyens et une puissance considérables, mélangeant le tragique, le burlesque et la féerie. L'atmosphère dominante est sombre, cruelle et barbare. Le personnage qui incarne essentiellement l'esprit barbare de la Chine légendaire est l'héroïne, la princesse Turandot. Celle-ci reste une figure inhumaine et impersonnelle jusqu'à l'avant-dernière scène, une déesse inaccessible. Opéra à grand spectacle, Turandot exige de grandes voix, un orchestre impressionnant (dans la fosse et sur scène), une foule de personnages : gardes, bourreaux, valets, savants, suivants, mandarins, dignitaires, peuple de Pékin.

Suite du commentaire de Benoit van Langenhove

Le Trio de Clara Schumann

Clara Wieck-Schumann commença sa carrière de pianiste à l'âge de huit ans. Son talent attira autour d'elle de brillants admirateurs comme Chopin, Liszt et Mendelssohn. Cette carrière précoce ne l'empêcha pas de poursuivre de solides études musicales. Enceinte de son quatrième enfant, Clara dut renoncer à donner des concerts et se tourna vers la composition. Le résultat le plus remarquable de cette époque fut l'écriture du Trio avec piano op.17. Même si le manuscrit laisse apparaître de nombreux travaux de révision, le résultat final donna une oeuvre personnelle bien proportionnée, où l'auditeur attentif peut déceler l'ombre de Mendelssohn ou de Robert Schumann. Ce trio sera donné à Bruxelles par le Trio Florestan, avec, au même programme, le Trio avec piano n°1, op.49 de Mendelssohn et le Trio avec piano n°5, op.70/1, "Trio des Esprits" de Beethoven.

Bruxelles, Conservatoire, le jeudi 20 novembre à 20h00

 

John Adams

John Adams raconte que le début d'Harmonielehre lui a été inspiré par un rêve où le compositeur vit un immense navire-citerne sortir de la baie de San Francisco et décoller comme une fusée. Cela se traduit dans la partition par de violents accords qui accélèrent puis se dispersent. Et Adams lui-même écrit que ce début fut pour lui un exorcisme. Un compositeur minimaliste, dans sa première oeuvre orchestrale, rendait hommage à Schoenberg contre qui s'étaient rebellés les compositeurs minimalistes, n'appréciant son influence sur la vie musicale américaine. Il en résulte un grande fresque symphonique parcourue de mélodies nomades et de rythmes bondissants. Cette brillante partition d'un des chefs de file de la musique américaine sera donnée par l'Orchestre Philharmonique de Liège et Louis Langrée. En première partie, le jeune violoniste canadien James Ehnes jouera le Concerto pour violon de Brahms.

Liège, Salle Philharmonique, le jeudi 20 novembre à 20h00
Luxembourg, Conservatoire, le vendredi 21 novembre à 20h00
Lille, Le Nouveau Siècle, le samedi 22 novembre à 18h30

Hugo Wolf

Le centenaire de la mort d'Hugo Wolf semble passer inaperçu au milieu de toutes les commémorations de cette année 2003. La discrétion qui entoure l'œuvre et la vie de ce compositeur, du moins dans les régions non germanophones, nous prive d'une musique certes ardue mais d'une grande qualité artistique. Mais l'œuvre ne doit pas faire oublier l'homme qui en fut l'auteur et son destin tragique, celui d'un vrai héros romantique. La personnalité d'Hugo Wolf se devine peu au travers de son œuvre tant il considérait que l'homme doit tout sacrifier à cette dernière. "L'homme n'est que l'instrument de l'œuvre". Plutôt qu'un parcours discographique, Anne Genette vous propose de découvrir Hugo Wolf et son époque en espérant vous faire partager la sympathie éprouvée pour le personnage dans sa dimension très humaine.

Notre dossier Hugo Wolf

 
 

Académie Charles Cros

L'Académie du disque Charles Cros a proclamé, jeudi matin à la Maison de la Radio à Paris, son palmarès 2003 dont le prix du Président de la République couronne le compositeur hongrois Gyorgy Ligeti, 80 ans cette année. Trois prix "In honorem" pour l'ensemble de leur carrière vont au baryton français Gérard Souzay, au Camerounais Manu Dibango et au jazzman américain Michael Brecker. Gyorgy Ligeti est distingué à l'occasion de la publication de "The Ligeti Project" (références médiathèque : FL6034, FL6127, FL6182). Par ailleurs, l'Académie Charles Cros a proclamé quinze grands prix du disque 2003 dans différentes catégories dont, en musique contemporaine, le CD des Chants de Claude Vivier par les Jeunes Solistes et l'oeuvre pour clavecin de Maurice Ohana. En musique ancienne, des madrigaux de Giasches De Wert par La Venexiana et Claudio Cavina. Jean Tubery, le Choeur de Chambre de Namur et l'Ensemble La Fenice sont honorés de deux prix pour l'enregistrementde In festo sanctissimae trinitatis de Giovanni Gabrieli et l'Office pour l'ordre de la Toison d'Or de Mateo Romero. Son neuvième grand prix audiovisuel et DVD va, pour le classique, à La Guerre et la Paix de Prokofiev capté à l'Opéra de Paris. Enfin, un DVD sur Ferenc Fricsay, en répétition et en concert de La Moldau de Smetana est couronné comme documents d'archives.

Le site de l'Académie Charles Cros

 

 

 
 

Si vous désirez être informé des modifications de Travers-sons, cliquez sur ce lien.

 



  © 2003 - La Médiathèque - Tous droits de reproduction réservés.