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6 janvier 2004
 

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Notre choix : Prokofiev

Dans les textes mis en musique par Prokofiev, on remarque une prédilection pour les penchants iconoclastes, blasphématoires et sulfureux du symbolisme russe. L'opéra L'ange de feu s'appuie sur un roman de Valéri Brioussov, le chef de file de ce courant littéraire. Le titre complet résume bien la situation : "un roman véridique où l'on parle du diable qui maintes fois apparu à une jeune fille sous les traits d'un esprit de lumière, l'a séduite et poussée à commettre des actes coupables de péché, où l'on parle de pratiques magiques sacrilège, d'astrologie, de géotie et de nécromancie, du procès de la jeune fille présidé par son Éminence l'archevêque de Trèves, et aussi des rencontres et des conversations entre le chevalier et le trois fois docteur Agrippa von Netterheim et le docteur Faust". L'opéra articule autour de trois personnages, Renata, Ruprecht et l'Ange de feu, le fantastique et le quotidien, le réalisme et le surnaturel, l'extase, le rationnel et le chaos hystérique. Sur ce livret foisonnant, Prokofiev a composé une musique tendue, convulsive, expressionniste

Suite du commentaire de Benoit van Langenhove

La force explosive d'Offenbach

Offenbach compositeur d'un concerto pour violoncelle ! Voilà de quoi surprendre, car on associe plus volontiers le compositeur à la comédie enlevée qu'à la musique symphonique. Avant de se faire un nom sur les scènes lyriques, Offenbach se faisait un nom comme violoncelliste et compositeur d'oeuvres brillantes pour son instrument. Le Concerto militaire fut composé vers 1847-1848. Son titre provient de la marche martiale qui débute le premier mouvement. La partie soliste, d'une grande virtuosité, révèle la profonde connaissance d'Offenbach pour cet instrument. En 1938, le compositeur et chef d'orchestre Manuel Rosenthal compile une sélection d'extraits de différentes oeuvres d'Offenbach pour un ballet créé à Monte-Carlo dans une chorégraphie de Léonide Massine. Dans un nouveau costume harmonique et une orchestration généreuse, la Gaité parisienne (à ne pas confondre avec La Vie parisienne) alterne joyeusement la barcarolle des Contes d'Hoffmann, le cancan d'Orphée aux enfers et les valses de la Belle Hélène. 

Liège, Salle Philharmonique, vendredi 9 janvier à 20 heures
Verviers, Grand Théâtre, le jeudi 8 janvier à 20 heures

 

Une soirée chez Haydn

Il n'est pas facile de déterminer avec précision ce que Haydn concevait pour ses concertinos et divertissements pour piano et ensemble  : musique concertante ou musique de chambre. Fidèle à l'usage de l'époque, il laisse l'interprète choisir l'instrument à clavier (clavecin, orgue ou piano). Le titre de Concertino est attribué à des oeuvres en trois mouvements vif-lent-vif, où l'orchestre dialogue avec le soliste, tandis que le terme Divertimento est réservé à des partitions où l'orchestre joue un rôle accessoire et laisse le pianiste briller tout seul. C'est autour de la claveciniste Marie-Anne Dachy et de la flûtiste Pascale Oppliger que l'ensemble Conversations nous convie à un petit parcours musical malicieux où seront illustrés les deux genres instrumentaux. (Réservations : 010 417046).

Wavre, Louvranges, Salle Columban, le samedi 10 janvier à 20h30

Le Super Audio CD

Il est assez difficile de prévoir sous quelle forme, au XXIe siècle, nous parviendra la musique enregistrée. Alors que le passage du disque vinyle au CD audio s'est fait assez rapidement et dans un consensus général au cours des années 80 en raison des défauts propres au vinyle (griffes, fragilité), il est difficile d'évaluer l'envie réelle du public de changer de support pour la diffusion de la musique. On peut toutefois se demander si cette avancée technique est suffisamment intéressante pour le grand public. Contrairement au DVD vidéo face à la cassette VHS, ces options n'apportent qu'une avancée qualitative par rapport au support CD. Cet argument est-il suffisant ? Pas sûr dans un monde où la musique est plus consommée en masse qu'écoutée religieusement.

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