Édition du
27 janvier 2004
 

Sommaire

Éditorial

À découvrir
Les CD du mois et les choix de nos médiathécaires

Actualités
Á l'opéra et en concert

Dossiers

Livres

Opéras

Compositeurs

De qui est-ce ?

Le Web musical


Contenu du site

Recherche sur Travers-sons

La rédaction

 

Pour rechercher une oeuvre dans
notre base de données musique classique

Compositeur

Oeuvre

Support

  Recherche avancée  
 







 

Notre choix : Dvorak

Si Rusalka apparaît sporadiquement dans les maisons d'opéras étrangères, elle jouit, en Tchéquie, d'un intérêt immense qui en fait l'opéra tchèque le plus représenté après La Fiancée vendue de Smetana. Ainsi, en 1981, Prague connaît la 1.400e représentation de l'oeuvre. Kvapil, le librettiste, s'inspire des contes d'Andersen (La Petite sirène et Cygnes sauvages). Une ondine est amoureuse d'un prince terrien et doit se transformer pour le rejoindre. Le livret foisonne en personnages secondaires bien dessinés. Comme souvent dans les mises en scène de Carsen, le décor (signé par Michael Levine) symbolise de manière épurée les lignes de force du drame. Par un jeu de miroir et de dédoublement, tantôt vertical, tantôt horizontal, il suggère à la fois la séparation et la liaison du monde de l'eau et des ondins et celui de la terre et des humains.

Suite du commentaire de Benoit van Langenhove

Alceste de Gluck

L'opéra de Gluck fait partie de ces oeuvres dont tout le monde parle dans les livres et les encyclopédies, mais que peu ont vu sur scène. En réaction contre les débordements de l'opéra baroque, Gluck instaure des grands principes de simplicité et de vérité dramatique : resserrement de l'action dramatique, suppression du prologue mythologique et d'airs inutiles à la poursuite de l'action. Dans Alceste, c'est le drame intérieur de l'héroïne qui est mis en évidence : la musique suit au plus près ses états d'âme, ses faiblesses comme ses élans d'héroïsme. Alceste se présente comme une succession de tableaux psychologiques, une sorte de procession sacrée qui confère au drame une valeur poétique.

Bruxelles, La Monnaie, du 23 janvier au 10 février

 

Bartók : Concerto pour alto

Le Concerto pour alto Sz 120 de Béla Bartók témoigne de son attachement au chant populaire. Cette oeuvre fut composée dans une période difficile de sa vie. Bartók était arrivé en 1940 aux USA, réfugié, en mauvaise santé et complètement démuni. La mort du compositeur laissa l'oeuvre inachevée et c'est un ami, Tibor Serly, qui acheva la partition. La forme du concerto allie la coupe tripartite habituelle avec une extrême virtuosité de la partie soliste. L'instrumentation est volontairement transparente pour être le complément des tonalités sombres de l'alto. Ce concerto sera donné en compagnie des Quatre pièces Sz 51 ainsi que la Pavane pour une infante défunte et le Boléro de Ravel.

Turnhout, De Warande, le 29 janvier à 20h15
Bruxelles, PBA, le vendredi 30 janvier à 20 heures
Namur, Théâtre Royal, le samedi 31 janvier à 20h30

Le Super Audio CD

Il est assez difficile de prévoir sous quelle forme, au XXIe siècle, nous parviendra la musique enregistrée. Alors que le passage du disque vinyle au CD audio s'est fait assez rapidement et dans un consensus général au cours des années 80 en raison des défauts propres au vinyle (griffes, fragilité), il est difficile d'évaluer l'envie réelle du public de changer de support pour la diffusion de la musique. On peut toutefois se demander si cette avancée technique est suffisamment intéressante pour le grand public. Contrairement au DVD vidéo face à la cassette VHS, ces options n'apportent qu'une avancée qualitative par rapport au support CD. Cet argument est-il suffisant ? Pas sûr dans un monde où la musique est davantage consommée en masse qu'écoutée religieusement.

Notre dossier SACD
Le catalogue des SACD de musique classique

 
 

 

 

 

 
 

Si vous désirez être informé des modifications de Travers-sons, cliquez sur ce lien.

 



  © 2004 - La Médiathèque - Tous droits de reproduction réservés.