Édition du
30 janvier 2004
 

Sommaire

Éditorial

À découvrir
Les CD du mois et les choix de nos médiathécaires

Actualités
Á l'opéra et en concert

Dossiers

Livres

Opéras

Compositeurs

De qui est-ce ?

Le Web musical


Contenu du site

Recherche sur Travers-sons

La rédaction

 

Pour rechercher une oeuvre dans
notre base de données musique classique

Compositeur

Oeuvre

Support

  Recherche avancée  
 







 

Notre choix : Piano à quatre mains

Le développement de la littérature pour le piano à quatre mains au cours du XIXe siècle a des origines multiples. Les arrangements d'oeuvres écrites pour orchestre ou ensemble de chambre sont souvent conçus pour cette formation en raison de sa capacité à rendre les effets sonores imaginés à l'origine pour des effectifs plus importants. L'essentiel du récital de Jos Van Immerseel et Claire Chevalier alterne les retranscriptions ou arrangements (Danse macabre de Saint-Saëns, Prélude, fugue et variation de Franck, L'embarquement pour Cythère et le Capriccio d'après "Le bal masqué" de Poulenc) et les pièces originales (Variations sur un thème de Beethoven, op.35 de Saint-Saëns, Trois danses andalouses de Manuel Infante et Élégie de Poulenc).

Suite du commentaire de Benoit van Langenhove

La Cenerentola de Rossini

La Cenerentola de Rossini élimine la référence au merveilleux présent dans Cendrilon, le conte de Perrault qui sert de base au livret. C'est un vieux philosophe, Alidoro, qui apporte les robes et les bijoux. L'opéra est construit autour d'une voix, rare, de mezzo coloratura. En plus d'une tessiture large, Rossini demande à son héroïne de l'agilité vocale et des couleurs sombres dans le grave et le médium. Dans un mélange de comique et de pathétique, de burlesque et de poésie, de réalisme bourgeois et de sentimentalité moralisatrice, la Cenerentola exploite toute l'allégresse et la pétulance italienne.

Liège, Opéra Royal de Wallonie du 30 janvier au 7 février

 

Bartók : Concerto pour alto

Le Concerto pour alto Sz 120 de Béla Bartók témoigne de son attachement au chant populaire. Cette oeuvre fut composée dans une période difficile de sa vie. Bartók était arrivé en 1940 aux USA, réfugié, en mauvaise santé et complètement démuni. La mort du compositeur laissa l'oeuvre inachevée et c'est un ami, Tibor Serly, qui acheva la partition. La forme du concerto allie la coupe tripartite habituelle avec une extrême virtuosité de la partie soliste. L'instrumentation est volontairement transparente pour être le complément des tonalités sombres de l'alto. Ce concerto sera donné en compagnie des Quatre pièces Sz 51 ainsi que la Pavane pour une infante défunte et le Boléro de Ravel.

Bruxelles, PBA, le vendredi 30 janvier à 20 heures
Namur, Théâtre Royal, le samedi 31 janvier à 20h30

Alceste de Gluck

L'opéra de Gluck fait partie de ces oeuvres dont tout le monde parle dans les livres et les encyclopédies, mais que peu ont vue sur scène. En réaction contre les débordements de l'opéra baroque, Gluck instaure des grands principes de simplicité et de vérité dramatique : resserrement de l'action dramatique, suppression du prologue mythologique et d'airs inutiles à la poursuite de l'action. Dans Alceste, c'est le drame intérieur de l'héroïne qui est mis en évidence : la musique suit au plus près ses états d'âme, ses faiblesses comme ses élans d'héroïsme. Alceste se présente comme une succession de tableaux psychologiques, une sorte de procession sacrée qui confère au drame une valeur poétique.

Bruxelles, La Monnaie, du 23 janvier au 10 février

 

 
 

Quatuor Lamina

Dans la grande famille des percussions, les instruments à clavier forment une catégorie à part. Les principaux représentants de ce groupe sont le marimba, le vibraphone, le xylophone, le jeu de timbres, les crotales et les cloches tubulaires. Cette famille d'instruments est complète et autonome, tant par l'étendue de son registre (six octaves), que par la richesse étonnante de ses diverses sonorités. Celles-ci s'étendent depuis le son chaleureux du bois profond et méditatif du marimba basse jusqu'aux perles cristallines du jeu de timbres, en passant par des ambiances plus feutrées du vibraphone ou martelées du xylophone, rendant encore plus majestueuses les cloches tubulaires. L'originalité du Quatuor Lamina lui a permis de s'attaquer au répertoire des grands orchestres. Ainsi, le programme des Concerts de Midi de Louvain-la-Neuve comprendra des pièces célèbres comme la Danse macabre de Saint-Saëns, la Suite n°1 de Peer Gynt de Grieg ou la Danse hongroise n°5 de Brahms.

Louvain-la-Neuve, le mardi 3 février à 13 heures

 

 

 
 

Si vous désirez être informé des modifications de Travers-sons, cliquez sur ce lien.

 



  © 2004 - La Médiathèque - Tous droits de reproduction réservés.