Édition du
10 février 2004
 

Sommaire

Éditorial

À découvrir
Les CD du mois et les choix de nos médiathécaires

Actualités
Á l'opéra et en concert

Dossiers

Livres

Opéras

Compositeurs

De qui est-ce ?

Le Web musical


Contenu du site

Recherche sur Travers-sons

La rédaction

 

Pour rechercher une oeuvre dans
notre base de données musique classique

Compositeur

Oeuvre

Support

  Recherche avancée  
 







 

Notre choix : Wagner

Le Ring réalisé dans les murs du Staatsoper de Stuttgart va-t-il secouer les conceptions de la mise en scène de cet opus wagnérien majeur comme Chéreau et Boulez l'on fait à Bayreuth ? On peut légitimement se poser la question à la vue de ce Rheingold. Jusqu'à présent, a prévalu pour le Ring l'idée d'un travail global. Un metteur en scène unique devait imposer sa vision des quatre opéras. Cette idée était compréhensible au XIXe siècle, quand les réflexions utopistes globalisantes sur le monde étaient courantes (marxisme, par exemple) . Le XXe siècle a sonné le glas de ce type de vision. L'intendant du Staatsoper de Stuttgart, Klaus Zeelein, estimait, probablement avec raison, que soumettre la complexité de l'Anneau du Nibelung à une seule vision d'un metteur en scène était devenu obsolète.

Suite du commentaire de Benoit van Langenhove

Magnard : 3e symphonie

La redécouverte de l'oeuvre d'Albéric Magnard (1865-1914) est toute récente mais désormais acquise. Son oeuvre symphonique possède un sens parfait des proportions et de l'équilibre formel, mais surtout un sens mélodique au souffle ample. La Troisième symphonie en si bémol mineur dite "Bucolique" op.11 a été principalement conçue en Auvergne. Tout au long de ses quatre mouvements se succèdent des thèmes joyeux. Le deuxième mouvement évoque les danses rustiques d'Auvergne, le troisième le chant d'un pâtre. Et l'oeuvre se termine par des rondes, des carillons et des flambées de joie. Cette oeuvre sera donnée par l'Orchestre de la Monnaie placé sous la direction d'Ivor Bolton en compagnie de l'Ouverture d'Iphigénie en Aulide de Gluck et des Variations symphoniques de Franck.

Liège, Salle Philharmonique, le 11 février à 20 heures

 

Le Super Audio CD

Il est assez difficile de prévoir sous quelle forme, au XXIe siècle, nous parviendra la musique enregistrée. Alors que le passage du disque vinyle au CD audio s'est fait assez rapidement et dans un consensus général au cours des années 80 en raison des défauts propres au vinyle (griffes, fragilité), il est difficile d'évaluer l'envie réelle du public de changer de support pour la diffusion de la musique. On peut toutefois se demander si cette avancée technique est suffisamment intéressante pour le grand public. Contrairement au DVD vidéo face à la cassette VHS, ces options n'apportent qu'une avancée qualitative par rapport au support CD. Cet argument est-il suffisant ? Pas sûr dans un monde où la musique est davantage consommée en masse qu'écoutée religieusement.

Notre dossier SACD
Le catalogue des SACD de musique classique

Alceste de Gluck

L'opéra de Gluck fait partie de ces oeuvres dont tout le monde parle dans les livres et les encyclopédies, mais que peu ont vues sur scène. En réaction contre les débordements de l'opéra baroque, Gluck instaure des grands principes de simplicité et de vérité dramatique : resserrement de l'action dramatique, suppression du prologue mythologique et d'airs inutiles à la poursuite de l'action. Dans Alceste, c'est le drame intérieur de l'héroïne qui est mis en évidence : la musique suit au plus près ses états d'âme, ses faiblesses comme ses élans d'héroïsme. Alceste se présente comme une succession de tableaux psychologiques, une sorte de procession sacrée qui confère au drame une valeur poétique.

Bruxelles, La Monnaie, du 23 janvier au 10 février

 

 
 

 

 

 

 
 

Si vous désirez être informé des modifications de Travers-sons, cliquez sur ce lien.

 



  © 2004 - La Médiathèque - Tous droits de reproduction réservés.