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Notre
choix : Ligeti |
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Quatrième disque de la série Ligeti Project, ce CD regroupe des oeuvres issues des différentes périodes de la carrière du compositeur. Premier en date, le Requiem (1963-1965) n'est pas une messe à destination liturgique, mais une méditation sur le texte de la messe. Trois parties seulement de la messe ont été mises en musique, l'Introïtus, le Kyrie et la séquence de Tommaso da Celano, à savoir le Dies Irae et le Lacrimosa. Dans ce Requiem, deux types d'écritures s'opposent : la première est une micropolyphonie continue, dense, statique et la seconde, hachée, dramatique. Partition devenue célèbre par son emploi par Stanley Kubrick pour accompagner l'apparition du mystérieux monolithe noir dans 2001, Odyssée de l'espace, ce Requiem n'avait été enregistré qu'une seule fois.
Suite du commentaire de Benoit van Langenhove |
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Händel : Acis and Galatea |
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| Issue en droite ligne des Métamorphoses d'Ovide, la légende d'Acis et Galatée a inspiré plus d'un musicien à l'époque baroque. Händel, lui-même, avait été séduit par le sujet et en avait tiré dans sa jeunesse une gracieuse sérénade. Lors de son séjour en Angleterre, il compose un nouvel Acis et Galatée sous forme d'un petit opéra pastoral dont on aurait tort de croire qu'il s'agit d'une aimable "bergerie" dont raffolaient les cours princières de l'époque. L'allégresse et les déclarations des deux amants se ternissent dès le chœur d'ouverture de la seconde partie annonçant la venue du grand méchant Polyphème. Ce n'est plus, ensuite, qu'une succession superbe d'airs et de chœurs à travers lesquels la tension dramatique et la tristesse ne cessent de monter. Le paroxysme est atteint, à la mort d'Acis, avec les pleurs de Galatée et le conseil que lui donne le chœur d'immortaliser l'objet de son amour. Acis and Galatea sera dirigé par Marc Minkowski placé à la tête de son ensemble Les Musiciens du Louvre-Grenoble. Alan Ewing, basse, Gillian Webster, soprano, Benjamin Butterfield, ténor, Tom Allen, baryton et Andrew Tortise, ténor en seront les solistes.
Bruxelles, PBA, le mardi 17 février à 20 heures
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Le
Super Audio CD |
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Il est assez difficile de prévoir sous quelle forme, au XXIe siècle, nous parviendra la musique enregistrée. Alors que le passage du disque vinyle au CD audio s'est fait assez rapidement et dans un consensus général au cours des années 80 en raison des défauts propres au vinyle (griffes, fragilité), il est difficile d'évaluer l'envie réelle du public de changer de support pour la diffusion de la musique. On peut toutefois se demander si cette avancée technique est suffisamment intéressante pour le grand public. Contrairement au DVD vidéo face à la cassette VHS, ces options n'apportent qu'une avancée qualitative par rapport au support CD. Cet argument est-il suffisant ? Pas sûr dans un monde où la musique est davantage consommée en masse qu'écoutée religieusement.
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Le catalogue des SACD de musique classique
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Troisième symphonie de Mahler |
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| La Troisième symphonie de Gustav Mahler, en raison de son programme, a reçu très tôt le surnom de Natursinfonie. L'éveil de la nature est exprimé par un foisonnement de mondes qui s'élaborent dans une vaste fresque de caractère polyrythmique. Le premier mouvement, par exemple, oppose une musique des ténèbres, puissante et grandiose, à la simplicité et à la candeur d'une musique d'allure populaire. Au coeur de la nuit la plus profonde, la plus silencieuse, le quatrième mouvement, construit sur un texte de Nietsche, fait communiquer l'homme avec la nature. Ici le mystère de la souffrance et de la joie s'exprime en des termes simples. La symphonie se termine dans un sublime adagio romantique à la grandeur sereine où percent quelques moments d'inquiétude.
Bruxelles, PBA, le vendredi 13 février à 20 heures
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