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17 février 2004
 

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Notre choix : Sibelius

Il est des moments de grâce, des moments où l'on voudrait que tout s'arrête, des moments d'immense bonheur, si rares, si précieux... C'est à un de ces moments que vous convie Sergey Khachatryan, jeune violoniste arménien de dix-huit ans qui, au lendemain d'une formation dans son propre pays, puis en Allemagne, part à la conquète du monde et sillonne déjà l'Europe et les États-Unis, recueillant un succès légitime. Personnellement, à défaut de n'avoir pu l'entendre en concert, c'est par le disque que j'émets un jugement. Un premier disque-récital, accompagné par sa soeur, avait déjà attiré l'attention sur ce jeune virtuose (je préfère ce mot, pris au sens premier, que "prodige" qui ne semble pas correspondre à la maturité dont fait déjà preuve notre musicien). Aujourd'hui, c'est pur bonheur que de redécouvrir ces deux concertos joués avec une telle souplesse, une telle fluidité, un si beau son et, surtout, une telle ferveur !

Suite du commentaire de Pierre Watillon

Shéhérazade

Asie, Asie, Asie.
Vieux pays merveilleux des contes de nourrice
Où dort la fantaisie comme une impératrice,
En sa forêt tout emplie de mystère…

Tristan Klingsor, Shéhérazade
Par ces vers placés en tête de ses trois mélodies pour soprano et orchestre, mieux connues sous le titre Shéhérazade (1903), Ravel exprime toute la fascination exercée par l'Orient sur les compositeurs, notamment en France. La première mélodie impose avec force l'évocation d'un continent féerique. la deuxième établit le dialogue nocturne entre flûte et chant et la troisième décrit le charme androgyne d'un jeune adolescent passant à proximité du poète. Cette oeuvre chatoyante sera interprétée par la jeune soprano Alexia Cousin et l'Orchestre Philharmonique de Liège placé sous la direction de Louis Langrée.

Liège, Salle Philharmonique, le jeudi 19 février à 20h00

 

Le Super Audio CD

Il est assez difficile de prévoir sous quelle forme, au XXIe siècle, nous parviendra la musique enregistrée. Alors que le passage du disque vinyle au CD audio s'est fait assez rapidement et dans un consensus général au cours des années 80 en raison des défauts propres au vinyle (griffes, fragilité), il est difficile d'évaluer l'envie réelle du public de changer de support pour la diffusion de la musique. On peut toutefois se demander si cette avancée technique est suffisamment intéressante pour le grand public. Contrairement au DVD vidéo face à la cassette VHS, ces options n'apportent qu'une avancée qualitative par rapport au support CD. Cet argument est-il suffisant ? Pas sûr dans un monde où la musique est davantage consommée en masse qu'écoutée religieusement.

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Händel : Acis and Galatea

Issue en droite ligne des Métamorphoses d'Ovide, la légende d'Acis et Galatée a inspiré plus d'un musicien à l'époque baroque. Händel, lui-même, avait été séduit par le sujet et en avait tiré dans sa jeunesse une gracieuse sérénade. Lors de son séjour en Angleterre, il compose un nouvel Acis et Galatée sous forme d'un petit opéra pastoral dont on aurait tort de croire qu'il s'agit d'une aimable "bergerie" dont raffolaient les cours princières de l'époque. L'allégresse et les déclarations des deux amants se ternissent dès le chœur d'ouverture de la seconde partie annonçant la venue du grand méchant Polyphème. Ce n'est plus, ensuite, qu'une succession superbe d'airs et de chœurs à travers lesquels la tension dramatique et la tristesse ne cessent de monter. Le paroxysme est atteint, à la mort d'Acis, avec les pleurs de Galatée et le conseil que lui donne le chœur d'immortaliser l'objet de son amour. Acis and Galatea sera dirigé par Marc Minkowski placé à la tête de son ensemble Les Musiciens du Louvre-Grenoble. Alan Ewing, basse, Gillian Webster, soprano, Benjamin Butterfield, ténor, Tom Allen, baryton et Andrew Tortise, ténor en seront les solistes.

Bruxelles, PBA, le mardi 17 février à 20 heures

 

 
 

 

 

 

 
 

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