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16 mars 2004
 

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Notre choix : Beethoven

Klaus Tennstedt a surtout laissé comme traces dans la discographie des disques consacrés à Mahler dans des visions hautement dramatiques. La BBC a l'heureuse initiative de nous proposer une édition d'un concert Beethoven donné au Proms le 13 septembre 1985. Même si le son ne répond pas au dernier critère de la haute définition numérique, nous avons là un témoignage exceptionnel de l'art d'un chef disparu trop tôt, emporté par un cancer provoqué, sans doute, par un usage excessif du tabac. C'est une 9e symphonie emportée par un souffle puissant, dramatique. Rarement l'on a entendu des ruptures aussi marquées, un adagio aussi intense.

Suite du commentaire de Benoit van Langenhove

Ars Musica 2004

Natures Mortes de G.F. Haas a suscité un formidable engouement lors de la dernière édition (2003) du festival de Donaueschingen. L’auditeur est traversé par un flux sonore aux multiples stratifications d’où émergent çà et là des éléments tels qu’une eau ondoyante subitement illuminée par la lumière du soleil. Majestueux, le tempo connaît des accélérations qui viennent propulser le matériau musical avant de ralentir à nouveau quelques mesures plus loin – mais la musique ne reste jamais immobile. Polygon est une œuvre pour piano et grand orchestre qui a révélé Johannes Maria Staud aux oreilles de ses pairs, dès sa création. Inspiré par le peintre Walter De Maria, le compositeur joue avec des timbres inhabituels (saxophone, tuba Wagner et accordéon) et donne vie à une musique aux accents dramatiques et fragiles. Lorsqu’elle fut créée partiellement en 1927, la Symphonie n° 4 de Charles Ives a soulevé des vagues de huées et de coups de sifflet. Une réaction qui illustre une fois de plus le caractère très relatif du goût en art, car cette œuvre passe aujourd’hui pour un des monuments du répertoire symphonique. Une réaction néanmoins compréhensible, dans la mesure où tous ces lambeaux de mélodies et de rythmes demandent à l’oreille une adaptation, un peu comme si on pénétrait dans un magasin de boîtes à musique où toutes joueraient un air différent sur leur propre cadence. Le résultat est époustouflant. Le concert, où la machinerie de l’orchestre est exploitée jusque dans ses moindres rouages, nécessite un chef, un chœur et un orchestre de haut vol a été confié à  Sylvain Cambreling et à l’orchestre de la SWR..

Bruxelles, PBA, le jeudi 18 mars à 20h30
Notre dossier Ars Musica

 

La Pastorale à portée des enfants

La Sixième symphonie en fa majeur op.68 "Sinfonia pastorale" ne se contente plus de décrire et de peindre le Nature ainsi que le prescrivait l'ancienne esthétique d'imitation, mais exprimait les sensations personnelles du compositeur. " Pas un homme ne peut aimer la nature autant que moi !", disait Beethoven. Cette passion inspirée de ses fréquentes promenades en plein air l’amena à composer « La Pastorale », un véritable et magnifique hymne à la nature : il y évoque en musique le murmure d’un ruisseau, des cris d’oiseaux, des danses paysannes, des meuglements de vaches mais aussi l’orage et la tempête. Les musiciens de L’Orchestre Philharmonique de Liège, dirigés par Louis Langrée, nous feront découvrir cette Sixième symphonie , sans doute la plus imagée du compositeur. Laurence Bibot, comédienne bruxelloise bien connue pour son humour à multiples facettes sera leur complice pour nous plonger dans toutes ces ambiances champêtres, charmantes et parfois décoiffantes !

Liège, Salle Philharmonique,  le vendredi 19 mars à 18 heures et 20 heures
Bruxelles, PBA, le samedi 20 mars à 11 heures et à 14 heures

Les compositrices

La place de la femme dans la vie musicale a considérablement évolué depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, particulièrement pour la femme compositrice qui eut bien des difficultés à se faire reconnaître de ses rivaux masculins, lesquels défendaient avec superbe leur soi-disante supériorité. Mais a-t-elle pour autant trouvé sa véritable place dans la société contemporaine ? On n'en est plus au XVIIIe siècle et aux déclarations de Johnson Samuel, distingué linguiste anglais, qui affirmait : "Une femme qui compose, c’est un peu comme un chien qui marche sur ses pattes de derrière. Ce qu’il fait n’est pas bien fait, mais vous êtes surpris de le voir faire". Cependant, on est étonné de voir à quel point l’émancipation de la femme dans le domaine musical reste encore limitée à certaines activités et à certaines sphères géographiques. Pour nous en rendre compte, nous avons demandé à Pascale François, auteur d’un mémoire sur les femmes compositrices, de bien vouloir nous autoriser à reproduire ce travail qui est une somme impressionnante susceptible de combler une importante lacune dans le travail des historiens de la musique. Selon notre habitude, nous publierons ce dossier sous forme d’un feuilleton qui, de mois en mois, nous aidera à remettre nos idées en place et à effacer nos préjugés.

Notre dossier Femmes compositrices

 
 

 

 

 

 

 
 

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